Le Syndrome de la Cabane : Quand le refuge devient une prison

Et si sortir de chez soi redevenait possible ?

Personne hésitant à ouvrir la porte de sa maison vers l'extérieur, illustrant le syndrome de la cabane et l'anxiété liée au déconfinement. Illustration de l'hypnothérapie pour retrouver la liberté.

L’expression « syndrome de la cabane » a gagné en popularité suite aux confinements successifs liés à la pandémie de Covid-19. Elle décrit une réalité psychologique complexe : la peur ou l’angoisse de quitter son domicile pour retrouver le monde extérieur. Cet article se propose de décrypter ce phénomène et d’explorer une voie d’accompagnement encore méconnue mais prometteuse : l’hypnothérapie.

Décryptage d’une expression virale

Le syndrome de la cabane, bien qu’il ne soit pas unanimement reconnu comme un terme clinique, désigne un état d’anxiété lié à l’idée de sortir de chez soi. Le domicile, autrefois simple lieu de vie, s’est transformé pour beaucoup en un « cocon protecteur », un refuge contre les dangers d’un monde extérieur devenu anxiogène.

Les spécialistes s’accordent à dire que le confinement a pu agir comme un révélateur ou un amplificateur de fragilités psychologiques préexistantes. Pour certaines personnes, cette période d’isolement a pu réactiver des traumatismes anciens, faisant du déconfinement un événement plus angoissant que libérateur.

Les symptômes sont variés et peuvent inclure :

  • Une anxiété généralisée à l’idée de sortir.
  • Des phobies sociales, la peur de la foule.
  • Une perte de motivation pour les activités extérieures.
  • Un sentiment de sécurité et de confort uniquement ressenti à la maison.

Des psychiatres et psychologues soulignent que notre cerveau, en s’habituant à un environnement contrôlé et sécurisant, peut perdre une partie de sa flexibilité et de sa capacité à gérer l’imprévu. Les thérapies cognitives et comportementales, qui consistent en une réexposition progressive au monde extérieur, sont souvent recommandées pour surmonter ce syndrome.

L’accompagnement par l’hypnothérapie : une solution douce et efficace

Face à ce syndrome, l’hypnothérapie offre une approche complémentaire et en profondeur. En travaillant directement avec l’inconscient, elle permet de désamorcer les mécanismes de peur et d’anxiété à leur source. Voici comment l’hypnothérapie peut aider :

  • Gestion de l’anxiété : L’hypnose est un outil puissant pour induire un état de relaxation profonde, ce qui permet de réduire significativement le niveau d’anxiété général.
  • Désensibilisation : Grâce à des techniques de visualisation, le thérapeute guide la personne à s’imaginer en train de sortir de chez elle, étape par étape, dans un état de calme et de sécurité. Cette exposition mentale progressive permet de « rééduquer » le cerveau et de diminuer la réaction de peur.
  • Changement de perception : L’hypnothérapie aide à modifier les croyances limitantes et les perceptions négatives associées au monde extérieur. Le but est de transformer la vision du « dehors dangereux » en un « dehors plein d’opportunités ».
  • Renforcement de la confiance en soi : En travaillant sur les ressources internes de la personne, l’hypnose permet de renforcer la confiance en ses capacités à faire face aux situations sociales et à l’imprévu.
  • Travail sur les traumatismes : Si le syndrome de la cabane est lié à des traumatismes passés, l’hypnothérapie peut aider à « nettoyer » ces blessures émotionnelles et à s’en libérer.

En conclusion, le syndrome de la cabane est une réaction psychologique compréhensible face à une période d’incertitude et de peur. Si des approches comme les thérapies cognitives et comportementales ont prouvé leur efficacité, l’hypnothérapie se présente comme une alternative ou un complément de choix pour un accompagnement en douceur et en profondeur, permettant de retrouver le plaisir et la liberté de se reconnecter au monde.

Philippe Guibert – Hypnothérapeute à Boulogne-Billancourt

Maître Praticien diplômé de l’IFHE, je vous accompagne en cabinet à Boulogne-Billancourt, à domicile ou en visio. Depuis 2025, je suis formateur à l’Ecole Pratique d’Hypnose

Mon objectif : vous aider à libérer vos ressources pour arrêter de fumer, gérer votre stress, renforcer votre confiance en vous ou surmonter vos phobies.

Philippe Guibert - Cabinet d'hypnose et hypnothérapeute à Boulogne-Billancourt

Méfiez-vous des marchands de rêves : Pourquoi votre réussite ne devrait pas dépendre de leurs utopies

Dans notre quête de sens et de succès, nous sommes constamment bombardés de messages nous incitant à « poursuivre nos rêves ». Des gourous du développement personnel aux entrepreneurs charismatiques, nombreux sont ceux qui nous vendent une vision idyllique de la réussite, une utopie accessible à condition de suivre leurs préceptes. Mais que se passe-t-il lorsque le succès de ces prophètes modernes repose entièrement sur les rêves qu’ils nous font miroiter ? Il est alors temps de faire preuve de la plus grande prudence.

Le discours est souvent le même, poli et séduisant : « Croyez en vous », « Osez l’impossible », « Transformez votre vie ». Ces phrases, bien que chargées d’un optimisme rafraîchissant, peuvent aussi être le cheval de Troie d’une industrie bien huilée : celle du rêve. Une industrie dont le modèle économique ne repose pas sur votre réussite réelle et tangible, mais sur votre adhésion à une promesse, souvent vague et lointaine.

L’illusion du succès : une architecture bien pensée

Le problème ne réside pas dans l’aspiration à une vie meilleure, mais dans la délégation de nos espoirs à des individus dont la prospérité est directement corrélée à notre propre insatisfaction. Leur succès n’est pas la conséquence de la réalisation de leurs propres rêves, mais de leur capacité à nous convaincre d’acheter les nôtres, pré-emballés et prêts à l’emploi.

Pensez-y un instant. Le coach en entrepreneuriat qui gagne sa vie en vendant des formations sur « comment devenir riche rapidement », et non en appliquant lui-même ces prétendus secrets. Le « gourou » du bien-être dont les revenus proviennent de séminaires coûteux promettant une illumination spirituelle, plutôt que d’une paix intérieure authentique. Ou encore les figures de la « hustle culture » qui glorifient l’épuisement professionnel comme un passage obligé vers la fortune, tout en monétisant leur image de travailleur acharné à travers des livres et des conférences.

Dans ce schéma, votre rêve devient leur fonds de commerce. Votre espoir, une marchandise. Et votre éventuel échec, une simple statistique qui ne remet jamais en cause la validité de leur méthode, mais plutôt votre propre engagement.

Les signaux d’alarme : comment reconnaître les vendeurs de rêves ?

Discerner les mentors authentiques des manipulateurs habiles est un exercice de vigilance. Voici quelques signaux qui devraient vous alerter :

  • La promesse d’une solution universelle : Méfiez-vous de ceux qui proposent une recette miracle, un « secret » unique applicable à tous. La réussite est un chemin personnel, semé d’embûches et de circonstances uniques. Il n’existe pas de formule magique.
  • Le culte de la personnalité : Si le discours est davantage centré sur la vie extravagante et la réussite personnelle du « gourou » que sur des conseils pratiques et concrets, soyez sur vos gardes. L’objectif est souvent de créer une fascination qui inhibe l’esprit critique.
  • Le sophisme du survivant : Ils mettent en avant leur propre succès comme preuve irréfutable de l’efficacité de leur méthode, en omettant soigneusement de mentionner tous ceux qui ont suivi la même voie sans jamais atteindre la destination promise. C’est ce que l’on appelle le « biais du survivant » : on se concentre sur les gagnants en ignorant la multitude de perdants.
  • La culpabilisation subtile : En cas d’échec, la responsabilité vous incombe toujours. Vous n’auriez pas « cru assez fort », pas « travaillé assez dur ». Cette tactique permet au vendeur de rêves de préserver son image et son modèle économique, tout en vous maintenant dans une position de dépendance.

Vers une ambition éclairée : se réapproprier ses rêves

Faut-il pour autant renoncer à nos rêves ? Certainement pas. L’ambition et l’aspiration sont des moteurs puissants de l’accomplissement humain. Il s’agit plutôt de changer de paradigme :

  1. Privilégiez l’action à la croyance aveugle : La confiance en soi est essentielle, mais elle doit être nourrie par des actions concrètes et des compétences réelles. Comme le disait l’écrivain Terry Pratchett : « Si vous avez confiance en vous… et croyez en vos rêves… et suivez votre étoile… vous vous ferez quand même battre par des gens qui ont passé leur temps à travailler dur et à apprendre des choses. »
  2. Cherchez des mentors, pas des idoles : Un véritable mentor vous guide, vous met au défi et vous donne les outils pour construire votre propre chemin. Il ne vous demande pas de suivre aveuglément le sien. Cherchez des personnes dont le succès est basé sur une expertise démontrable, et non sur la vente de conseils.
  3. Définissez votre propre réussite : Le succès n’est pas un concept universel. Il peut prendre la forme d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, de la maîtrise d’un art, ou de la construction de relations solides. Ne laissez personne vous imposer sa définition du succès, surtout si elle implique l’achat de leur produit.

En définitive, nos rêves sont trop précieux pour être confiés à ceux qui en ont fait leur gagne-pain. La véritable réussite commence lorsque nous cessons d’être les consommateurs passifs des utopies des autres pour devenir les architectes patients et persévérants de notre propre avenir. Soyez ambitieux, soyez rêveurs, mais surtout, soyez vigilants. Votre avenir en dépend.

Hypnose et Sommeil : La Clé pour des Nuits Sereines

Les troubles du sommeil touchent une grande partie de la population et peuvent avoir un impact considérable sur notre qualité de vie. Dans un article récent, le magazine Marie Claire explore différentes pistes pour retrouver un sommeil de qualité. Au-delà des conseils pratiques, l’hypnose se révèle être une alliée puissante pour apaiser l’esprit et renouer avec des nuits réparatrices.

Les fondamentaux d’un bon sommeil selon Marie Claire

L’article de Marie Claire, que vous pouvez retrouver ici, met en lumière plusieurs aspects essentiels pour bien dormir :

  • Créer un environnement propice au sommeil : Une chambre fraîche, sombre et silencieuse est la base d’un sommeil de qualité.
  • Adopter une routine relaxante : Éviter les écrans avant de se coucher, privilégier la lecture ou une musique douce pour signaler au corps qu’il est temps de se reposer.
  • L’importance de l’alimentation et de l’exercice : Une alimentation légère le soir et une activité physique régulière dans la journée favorisent un bon endormissement.

Ces conseils sont précieux, mais parfois, malgré tous nos efforts, le sommeil reste difficile à trouver. C’est là que l’hypnose entre en jeu.

Comment je peux vous accompagner grâce à l’hypnose pour retrouver le sommeil

En tant que praticien(ne) en hypnose, je vous propose un accompagnement personnalisé pour vous aider à surmonter vos troubles du sommeil. L’hypnose est un état de conscience modifié, une relaxation profonde, qui permet d’accéder à votre inconscient et de travailler sur les blocages qui vous empêchent de bien dormir.

Mon approche se concentre sur plusieurs axes :

  • Identifier et apaiser les causes de l’insomnie : Stress, anxiété, ruminations mentales… L’hypnose permet de travailler sur ces sources de tension pour vous aider à lâcher prise au moment du coucher.
  • Modifier les schémas de pensée négatifs : En accédant à votre inconscient, nous pouvons remplacer les pensées anxieuses liées au sommeil par des suggestions positives et apaisantes.
  • Créer votre propre rituel d’endormissement : Je vous apprends des techniques d’auto-hypnose que vous pourrez utiliser chaque soir pour vous endormir plus facilement et plus sereinement.

Ensemble, nous créons un véritable « programme de sommeil » sur-mesure, adapté à vos besoins et à votre histoire.

N’attendez plus pour faire de vos nuits un véritable moment de récupération et de bien-être. Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont l’hypnose peut vous aider à retrouver un sommeil de qualité, n’hésitez pas à me contacter pour un premier échange.

Cas d’Hypnose Adulte / Emétophobie

Qui et Quoi ?

Juliette* est une jeune femme de 21 ans, qui me contacte depuis l’Australie pour une séance en visio. Elle souffre d’une phobie de vomir, une peur qui lui fait anticiper et d’angoisser toutes les nuits à ce sujet. Cette peur a décuplé depuis sont départ pour un séjour en Australie. Elle doit bientôt partir pour un road trip de 7 jours et elle a peur de ne pas en profiter pleinement.

Compréhension de la problématique

En début de séance, elle ne sait pas d’où cela vient, cela lui arrive depuis plusieurs années et malgré des visites chez des psychologues rien n’y fait. 

En cherchant plus, ce n’est pas de vomir qu’elle a peur, c’est de ne pas être dans un endroit sécurisé si cela lui arrive. Elle n’a pas vomi depuis au moins 5 ans, même quand elle a été malade.

Elle me confie être en forte dépendance affective vis à vis de sa meilleure amie avec laquelle est partie en Australie. Elles devaient y aller toutes les deux mais au dernier moment, celle-ci y a convié son petit ami, ce qui n’était pas prévu. Là j’avais tous les éléments pour commencer la séance mais mon intuition me disait qu’il y avait quelque chose qui me manquait.

Je lui demande si elle a vécu des traumatismes dans son enfance/adolescent et elle me confie une information-clé.

Au collège, elle a été malade plusieurs semaines et n’était pas présente. Pendant ce temps-là ses « amies » en ont profité pour dire du mal d’elle dans son dos. A son retour elle n’avait plus d’amies au collège. Mon interprétation : si tu es malade, on te laissera tomber. 

Travail en hypnose 

Cette première séance à permis de calmer les angoisses, et de défaire le lien fait par l’inconscient entre maladie et le faire d’être abandonné. Elle s’est sentie prête à faire un voyage d’une journée sans penser à ses angoisses, sans leur donner d’éléments à utiliser.

Résultat

Après la séance, Emma a observé un changement profond dans son rapport à la peur du vomi. À sa grande surprise, elle a retrouvé une certaine liberté et une sérénité. 

*Le prénom a été changé pour préserver l’anonymat.

Syndrome de l’imposteur : le surmonter

Le syndrome de l’imposteur : et s’il n’était pas votre ennemi ?

Le syndrome de l’imposteur est souvent présenté comme un obstacle, une faiblesse, quelque chose à « combattre ». Et pourtant… Et si cette sensation désagréable d’illégitimité n’était pas un défaut, mais une preuve de votre exigence, de votre curiosité, et de votre envie constante de progresser ?

Comprendre le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur, c’est ce sentiment diffus (et parfois très envahissant) de ne pas mériter sa place. Malgré les réussites, les diplômes, les compétences acquises, une petite voix intérieure souffle :
“Tu as eu de la chance. Tu ne mérites pas vraiment d’être là. Un jour, ils vont s’en rendre compte.”

Ce syndrome touche particulièrement les personnes sensibles, perfectionnistes, investies… celles qui justement cherchent à bien faire. Ce n’est pas un manque de compétences, c’est une exigence intérieure qui tourne parfois à l’autocritique.

Et si ce n’était pas un problème ?

Avoir conscience de ses limites, questionner ses pratiques, vouloir progresser : ce sont aussi les signes d’un professionnel attentif, d’un étudiant engagé, d’un individu en chemin.
Le syndrome de l’imposteur, dans une certaine mesure, peut même être un moteur. Il pousse à se remettre en question, à apprendre, à évoluer. Il traduit une forme de lucidité.

Le problème survient lorsqu’il devient bloquant :

  • Quand il empêche d’oser,
  • Quand il fige l’action,
  • Quand il sabote la confiance en soi,
  • Quand il génère un stress chronique ou une forme de surmenage.

L’hypnothérapie : un soutien pour remettre les choses à leur juste place

L’objectif de l’hypnothérapie n’est pas de « faire taire » cette part de vous, mais de l’écouter, de la comprendre, et de lui redonner sa juste mesure.

Grâce à l’hypnose, on peut :

  • Identifier les origines de ce sentiment d’imposture (éducation, expériences passées, croyances personnelles…)
  • Travailler sur l’image de soi et la reconnaissance de ses compétences réelles
  • Apprendre à dialoguer intérieurement avec cette voix critique sans qu’elle devienne tyrannique
  • Retrouver une forme de sérénité face aux défis, sans se laisser envahir par le doute

C’est un travail doux, progressif, qui permet de réconcilier ambition et légitimité, humilité et confiance.

En conclusion

Le syndrome de l’imposteur n’est pas un ennemi à abattre, mais un signal à écouter. Il dit quelque chose de votre implication, de votre exigence. Avec un accompagnement adapté, comme l’hypnothérapie, il est possible de transformer ce ressenti inconfortable en un moteur d’évolution, sans qu’il devienne un frein.
Et surtout, apprendre à reconnaître sa valeur… sans avoir à attendre qu’un autre nous la confirme.

Un article complémentaire

 

La communication non verbale : comment la comprendre et l’améliorer avec l’hypnose.

Comprendre la communication non verbale

La communication ne se limite pas aux mots. Selon plusieurs études, une grande partie de nos échanges repose sur le langage corporel, l’intonation et les expressions faciales. Ce que nous ne disons pas avec des mots, nous l’exprimons par notre posture, nos gestes et même notre respiration.

Les éléments clés de la communication non verbale

  • Les expressions faciales : Elles traduisent nos émotions de manière immédiate et souvent inconsciente.
  • Le langage du corps : La posture, la manière de se tenir et de bouger peuvent refléter confiance en soi ou, au contraire, un malaise.
  • Le regard : Le contact visuel joue un rôle essentiel dans l’interaction humaine.
  • La voix : Le ton, le rythme et le volume de la voix influencent fortement la manière dont un message est perçu.
  • La distance interpersonnelle : La proxémique (gestion des distances entre individus) influence notre ressenti dans une interaction.

Pourquoi est-il important de maîtriser la communication non verbale ?

Une bonne maîtrise du langage corporel peut améliorer nos relations personnelles et professionnelles. Savoir décoder les signaux non verbaux des autres permet d’adapter notre discours et d’éviter les malentendus.

Cependant, il n’est pas toujours facile d’être conscient de son propre langage non verbal. Certaines habitudes, héritées de notre histoire personnelle, peuvent entraver notre communication et altérer la perception que les autres ont de nous.

Comment l’hypnose peut aider à améliorer la communication non verbale

L’hypnose est un outil puissant pour prendre conscience et modifier notre langage non verbal. Grâce à un travail sur l’inconscient, il est possible de corriger certaines attitudes et d’adopter une posture plus en adéquation avec ce que l’on souhaite réellement transmettre.

Les bénéfices de l’hypnose sur la communication non verbale

  1. Prendre conscience de son propre langage corporel : L’hypnose aide à identifier les automatismes inconscients qui influencent notre posture et nos gestes.
  2. Gagner en confiance en soi : Une meilleure estime de soi se reflète naturellement dans le corps et la voix.
  3. Aligner le verbal et le non verbal : L’hypnose permet d’harmoniser le discours intérieur et extérieur, rendant la communication plus authentique.
  4. Développer une meilleure écoute : En étant plus attentif à soi-même, on devient également plus réceptif aux signaux non verbaux des autres.
  5. Gérer le stress et les émotions : Une personne stressée adopte souvent un langage corporel fermé. L’hypnose aide à apaiser le stress, ce qui se traduit par une posture plus ouverte et détendue.

Exercice simple d’auto-hypnose pour améliorer son langage non verbal

  1. Installez-vous confortablement et fermez les yeux.
  2. Prenez quelques respirations profondes et imaginez-vous dans une situation où vous souhaitez être plus à l’aise.
  3. Visualisez-vous en train de parler avec confiance : votre posture est droite, votre regard est assuré et votre voix posée.
  4. Ressentez cette sensation de maîtrise et d’aisance en vous, comme si elle faisait partie de vous.
  5. Ancrez cette sensation en associant une image mentale ou un geste spécifique que vous pourrez reproduire en situation réelle.
  6. Revenez doucement à l’instant présent en gardant ce ressenti en vous.

Conclusion

La communication non verbale est un élément clé des interactions humaines. Mieux la comprendre et l’améliorer permet de gagner en assurance et en impact. L’hypnose offre des outils puissants pour prendre conscience de son langage corporel et le modifier positivement. En travaillant sur l’inconscient, il devient possible d’aligner nos gestes, notre posture et notre voix avec nos intentions profondes, rendant ainsi nos échanges plus authentiques et efficaces.

Cas d’Hypnose Enfants / Emétophobie

Qui et Quoi ?

Emma* est une jeune fille de 9 ans, qui vient me voir accompagnée de sa mère, puis de son père. Elle souffre d’une phobie de vomir, une peur qui la paralyse au quotidien, surtout lorsqu’elle se trouve loin du confort de son domicile familial.

Compréhension de la problématique

Tout a commencé lors d’un voyage à l’étranger, où Emma a été malade pendant des vacances en club. Cet épisode l’a marquée au point qu’elle s’est mise à craindre chaque repas, allant jusqu’à s’interdire de manger pour éviter tout risque de vomissement. Elle vit également dans la crainte permanente de tomber malade.

La peur du vomi est en fait une peur d’être malade, ce qu’elle m’explique très bien. Et elle chercher à se protéger en évitant de manger des choses inconnues qui pourraient la rendre malade.

Un autre élément important est survenu durant la grossesse de sa mère : sa grande sœur a la même peur depuis qu’elle a l’âge actuel d’Emma, alors qu’Emma était encore dans le ventre de sa maman. Cela peut créer un lien émotionnel inconscient.

Travail en hypnose – Séance 1

La première séance s’est concentrée sur la création d’un espace sécurisé avec l’aide d’un protecteur familier pour Emma, un personnage qu’elle aime : Stitch. Ensemble, ils ont affronté, petit à petit, des situations de plus en plus stressantes, permettant à Emma de se sentir plus en contrôle et de réduire son anxiété face à la peur de vomir.

Travail en hypnose – Séance 2

Lors de la deuxième séance, nous avons renforcé les acquis de la première en consolidant ses ressources et en ancrant les sensations de sécurité et de calme qu’elle avait commencées à développer.

Résultat

En seulement deux séances, Emma a observé un changement profond dans son rapport à la peur du vomi. À sa grande surprise, elle a retrouvé une certaine liberté et une sérénité. La veille de notre deuxième séance, elle a fait un bon repas, bien plus copieux que d’habitude, et n’a pas paniqué quand elle a senti qu’elle avait un peu trop mangé.

*Le prénom a été changé pour préserver l’anonymat.

 

Cas d’Hypnose – Juste une mise aux poings

Le Parcours Inspirant de Jacques : Comment l’Hypnose l’a Aidé à Dépasser ses Limites

Jacques*, un homme de 36 ans, chef de rang dans un restaurant et ancien boxeur professionnel, avait un objectif clair en tête : revenir à son poids idéal pour retrouver sa passion pour la boxe. Mais derrière cette quête de forme physique se cachaient des défis bien plus profonds.

Jacques a eu le courage de partager son histoire, une histoire marquée par un passé familial difficile et des déceptions professionnelles. Il avait réussi à ne pas laisser ces épreuves affecter son rôle d’époux et de père, mais elles pesaient encore lourd sur ses épaules.

Lors de notre première rencontre, Jacques m’a confié sa lutte contre son poids, utilisant la nourriture comme un réconfort face au stress et aux contrariétés. Il avait également perdu sa motivation pour la boxe, une passion qui lui avait autrefois donné tant de force et de détermination.

Ensemble, nous avons décidé de travailler sur ces obstacles, en utilisant l’hypnose comme outil de transformation. Au fil des séances, Jacques a appris à mettre de la distance avec les personnes toxiques dans sa vie, à se recentrer sur sa famille et à trouver sa propre source de motivation.

La première séance d’hypnose a été un moment puissant où Jacques a pu explorer un lieu de changement intérieur. Il a pris conscience de la nécessité de remettre chaque aspect de sa vie à sa place et de devenir le moteur de sa propre motivation.

Deux semaines plus tard, lors de notre deuxième séance, j’ai pu constater les progrès impressionnants de Jacques. Il avait retrouvé sa détermination et son énergie, se concentrant sur ses objectifs personnels et professionnels avec une nouvelle perspective.

Au fil des séances suivantes, Jacques a continué à progresser, transformant sa relation avec la nourriture, retrouvant sa passion pour la boxe et renforçant ses liens familiaux. L’hypnose lui a permis de se libérer du poids du passé et de retrouver l’envie de vivre pleinement.

Aujourd’hui, Jacques est un exemple inspirant de transformation personnelle. Il a surmonté ses obstacles, retrouvé sa motivation et trouve maintenant du plaisir à accompagner les autres sur leur propre chemin de croissance.

Si vous aussi, vous vous sentez bloqué(e) par votre passé ou vos peurs, l’hypnose peut être un outil puissant pour vous aider à dépasser vos limites et à atteindre vos objectifs. Contactez-moi dès aujourd’hui pour commencer votre propre voyage de transformation.

Philippe Guibert | Hypnothérapeute à Boulogne Billancourt | Hypnothérapeute à Paris | Hypnothérapeute en Visio
https://philghypno.fr | 06 60 32 94 84 | contact@philghypno.fr

Peur de l’autoroute : un nouveau chemin

Qui et Quoi ?

Frédérique* est une femme de 32 ans, qui s’est reconvertie il y a 2 ans dans un métier qui la passionne : la thérapie par la danse. Elle était auparavant en entreprise.

Elle vient me voir parce qu’elle a une phobie de l’autoroute, qui l’handicape dans son activité, car les trajets lui prennent plus de temps et elle ne peut pas aller partout.

Compréhension de la problématique

Cette phobie a commencé alors qu’elle commençait une formation à un nouveau poste, d’un niveau supérieur au précédent. Le lieu de formation nécessitait de passer par l’autoroute. De jour en jour elle ne pouvait plus l’emprunter.

En la questionnant, je me rends compte que cette formation était une sorte d’autoroute… dans sa carrière et qu’elle ne le souhaitait pas.

L’objectif que nous définissons est donc : Aller Conduire sur l’autoroute

Travail en hypnose – Séance 1

Après une entrée en hypnose dans un endroit agréable et plein de sens pour elle, elle s’est convaincue toute seule que l’autoroute physique n’est pas l’autoroute de la carrière professionnelle, et qu’elle a désormais trouvé le meilleur chemin vers sa propre réalisation, son but, et qu’elle pourra aider d’autant plus de personnes par ses méthodes de thérapie.

Ensuite, je l’accompagne a une exposition progressive à une balade sur l’autoroute.

Résultat

2 mois après cette première et seule séance, Frédérique m’a recontacté, pour me dire qu’elle avait réussi à conduire sur l’autoroute et qu’elle était très fière d’elle.

Son courage et sa détermination l’ont aidée à changer sa vie.

*Le prénom a été changé pour préserver l’anonymat.

Triompher de l’odontophobie : Une victoire sur soi-meme

Qui et Quoi ?

Jocelyne*, une cadre de 30 ans travaillant dans une entreprise commerciale, se trouve confrontée à une phobie particulière : la peur du dentiste, également connue sous le nom d’odontophobie. Cette crainte l’a empêchée de prendre soin de sa santé dentaire, mettant en péril le traitement d’une carie qui nécessitait une attention immédiate. Jocelyne a pris la décision de me consulter pour surmonter cette phobie et reprendre le contrôle de sa santé bucco-dentaire.

Compréhension de la problématique

La phobie spécifique de Jocelyne concerne la fraise du dentiste, le bruit, et la vibration associés. Évitant tout rendez-vous dentaire depuis longtemps, elle avait même tendance à annuler au dernier moment ceux auxquels elle se forçait à participer, même lorsque sa mère l’accompagnait. L’objectif défini pour les séances d’hypnose était clair : surmonter la phobie pour pouvoir consulter un dentiste sans anxiété excessive.

Travail en hypnose – Séance 1

La première séance d’hypnose commence par une induction dans un endroit agréable et significatif pour Jocelyne : un désert de dunes calme et paisible. Je réalise une première exposition progressive, me concentrant davantage sur la peur que sur la phobie, afin de comprendre le niveau de stress de Jocelyne. À la fin de cette séance, la phobie est clairement manifeste, préparant le terrain pour une seconde séance.

Travail en hypnose – Séance 2

La deuxième séance débute de la même manière, avec une induction dans le désert de dunes apaisant. Cependant, cette fois-ci, j’approfondis davantage la transe pour appliquer une technique spécifique à la phobie, évitant toute confrontation consciente. Il est important de noter que, contrairement à certaines croyances, la profondeur de la transe n’a pas d’impact direct sur le résultat final, soulignant ainsi la singularité de chaque expérience hypnotique.

Etonnamment, à la fin de cette séance, Jocelyne rapporte une diminution de la sensation d’être « partie ».

Résultat

Une semaine après la deuxième séance, Jocelyne m’envoie un mail témoignant de sa réussite :

« J’ai finalement réussi à aller à mon RDV chez le dentiste lundi. Pendant les soins, j’ai repensé à nos séances ce qui m’a permis de me calmer.

Je suis fière d’avoir pu aller à ce rendez-vous, je ne prends toujours pas de plaisir à aller chez le dentiste mais au moins pour soigner mes caries, j’ai réussi à y aller. 

Merci. »

Sa détermination et son courage, combinés à mon approche adaptative, ont joué un rôle crucial dans cette transformation positive, soulignant que chaque personne est différente, et que l’efficacité de l’hypnose peut varier en fonction de ces différences.

*Le prénom a été changé pour préserver l’anonymat.