Pratique - Philippe Guibert - Hypnothérapeute

Hypnose et Phobies : Comment Se Libérer Rapidement de Vos Peurs Irrationnelles

Posted on 3 novembre 20253 novembre 2025 by Philippe Guibert

Cœur qui s’emballe. Mains moites. Jambes qui flageolent. Envie irrépressible de fuir.

Si ces sensations vous paralysent face à une araignée, un ascenseur ou même un simple chat, vous connaissez l’emprise d’une phobie. Et vous savez aussi ce que c’est de vous sentir prisonnier d’une peur que vous jugez vous-même irrationnelle.

Bonne nouvelle : une phobie n’est pas une fatalité. C’est un programme appris — et l’hypnose peut le désapprendre.

Qu’est-ce qu’une Phobie ? (Et Pourquoi Ce N’est Pas « Juste » une Peur)

Une phobie n’est pas une simple peur, et c’est crucial de comprendre la différence.

Une peur normale : Avoir peur d’un chien agressif qui vous fonce dessus est une réaction de survie saine. Votre cerveau évalue le danger réel et vous protège.

Une phobie : Ressentir une panique intense à la vue d’un chaton inoffensif, c’est de l’ailurophobie. Votre cerveau déclenche une alarme rouge face à un danger qui n’existe pas.

Les Caractéristiques d’une Phobie

Une phobie se reconnaît à trois critères :

1. Elle est irrationnelle : vous savez intellectuellement que votre peur est disproportionnée

1. Elle est intense : elle provoque une réaction physique et émotionnelle massive

1. Elle est incontrôlable : impossible de la « raisonner » ou de la faire taire par la volonté

Le plus handicapant ? Les stratégies d’évitement. Vous organisez votre vie entière pour ne jamais croiser l’objet de votre phobie. Refuser un emploi parce qu’il faut prendre l’ascenseur. Décliner des invitations par peur de tomber sur un chien. Vivre dans l’anxiété permanente qu’une situation redoutée surgisse.

Les Phobies les Plus Courantes (Et les Plus Surprenantes)

Les phobies peuvent se fixer sur absolument tout. Voici un tour d’horizon qui vous permettra peut-être de mettre un nom sur votre peur :

Phobies Sociales

L’éreutophobie : la peur intense de rougir en public. Le piège ? Ce n’est pas le rougissement en soi qui fait peur, mais la peur d’être vu en train de rougir… ce qui, bien sûr, provoque le rougissement. Un cercle vicieux parfait.

La glossophobie : la peur de parler en public, l’une des phobies les plus répandues.

Phobies Environnementales

L’acrophobie : la peur panique des hauteurs. Même derrière une vitre sécurisée, la simple perception de la hauteur déclenche la terreur.

La claustrophobie : la peur des espaces clos (ascenseurs, tunnels, IRM).

L’astraphobie (ou kéraunophobie) : la peur du tonnerre et des éclairs, qui peut pousser à vérifier la météo de manière obsessionnelle ou à se cacher dès qu’un orage approche.

La thalassophobie : la peur des eaux profondes, de la mer, de l’océan et surtout de ce qui pourrait s’y cacher dans les profondeurs.

Phobies d’Animaux

L’arachnophobie : la célèbre peur des araignées, l’une des plus communes.

L’ailurophobie : la peur des chats.

La cynophobie : la peur des chiens.

L’ornithophobie : la peur des oiseaux.

Phobies Spécifiques

L’hématophobie : la peur du sang, souvent associée à la trypanophobie (peur des aiguilles). Elle peut provoquer des évanouissements par réaction vagale.

L’émétophobie : la peur de vomir, qui peut devenir extrêmement handicapante et créer des troubles alimentaires secondaires.

L’amaxophobie : la peur de conduire ou d’être passager dans une voiture.

La triskaïdékaphobie : la peur du nombre 13. Preuve parfaite que la phobie peut se fixer sur un concept totalement abstrait.

Quelle que soit votre phobie — même si elle ne figure pas dans cette liste — le mécanisme reste identique : votre cerveau a créé une association erronée entre un stimulus et un danger mortel.

Pourquoi Vous Ne Pouvez Pas « Raisonner » Votre Phobie

Vous l’avez déjà essayé. On vous l’a peut-être même dit : « Mais c’est absurde, les araignées ne te feront rien ! » Vous le savez. Vous n’êtes pas stupide.

Alors pourquoi cette connaissance rationnelle ne change-t-elle rien ?

Parce que votre phobie ne siège pas dans votre esprit logique. Elle est ancrée dans votre subconscient.

Votre esprit conscient représente environ 10% de votre activité mentale. C’est lui qui raisonne, analyse, rationalise. Les 90% restants ? C’est votre subconscient — le pilote automatique qui gère vos émotions, vos réflexes, vos croyances profondes et… vos phobies.

Une phobie est une réponse de survie apprise, souvent très rapidement :

- Suite à un événement traumatisant unique (une morsure de chien, un accident en voiture)

- Par mimétisme (voir un parent paniquer devant une araignée)

- Sans raison apparente (le cerveau peut créer des associations hasardeuses)

Votre subconscient a décidé, pour vous « protéger », que [objet de la phobie] = DANGER DE MORT. Et cette décision est verrouillée, hors d’atteinte de votre volonté consciente.

C’est exactement là que l’hypnose intervient.

Hypnose et Phobies : Reprogrammer la Réponse de Peur

L’hypnothérapie n’est pas du mysticisme ou de la manipulation. C’est une approche thérapeutique reconnue qui utilise un état de conscience modifié — parfaitement naturel et similaire à la rêverie — pour dialoguer directement avec votre subconscient.

L’État d’Hypnose : Contourner le Filtre Critique

Quand vous êtes en état d’hypnose, votre esprit critique (celui qui résiste et argumente) est temporairement mis en veille. Vous restez conscient, vous entendez tout, vous contrôlez tout — mais vous êtes dans un état de réceptivité maximale.

Cet état permet à l’hypnothérapeute de communiquer directement avec la partie de vous qui détient la phobie, sans que votre mental rationnel ne vienne interférer avec ses « oui mais… » perpétuels.

Comment l’Hypnose Traite-t-elle Concrètement une Phobie ?

Le travail se déroule en plusieurs étapes, toutes sécurisées et respectueuses de votre rythme :

1. La Dissociation Sécurisée

Je ne vous fais jamais revivre un traumatisme en direct. Au contraire.

Nous utilisons des techniques qui vous permettent de revoir la situation anxiogène de loin, comme si vous regardiez un film. Par exemple : vous vous imaginez assis dans une salle de cinéma, en train de regarder le « film » de votre peur sur un écran.

Vous êtes spectateur, pas acteur. Vous êtes en sécurité. Et de cette distance, votre cerveau peut observer sans paniquer.

2. La Désensibilisation Progressive

Une fois cette distance établie, nous travaillons progressivement à diminuer l’intensité de la réaction émotionnelle.

En état de relaxation profonde, nous vous amenons à vous ré-associer calmement à la situation. Étape par étape. Sans jamais forcer. Votre cerveau apprend une nouvelle vérité : il peut être face à l’objet de sa peur tout en restant parfaitement détendu.

3. La Reprogrammation de l’Association

C’est le cœur du travail en hypnose pour les phobies.

Nous « cassons » l’ancienne association (Araignée = DANGER DE MORT) et la remplaçons par une nouvelle (Araignée = Neutralité ou Calme).

Le cerveau, qui possède une plasticité extraordinaire, intègre cette nouvelle information. Pour lui, c’est désormais la nouvelle « vérité ». La phobie perd son emprise.

4. L’Ancrage de la Nouvelle Réponse

Nous ancrons cette nouvelle réponse émotionnelle avec des techniques spécifiques (suggestions post-hypnotiques, visualisations, ancrages sensoriels) pour que votre changement perdure dans votre vie quotidienne.

Pourquoi l’Hypnose est-elle si Efficace contre les Phobies ?

L’hypnothérapie est considérée comme une thérapie brève, particulièrement redoutable contre les phobies. Pourquoi ?

Elle S’Adresse au Bon Interlocuteur

L’hypnose ne cherche pas à vous convaincre logiquement que votre peur est stupide. Vous le savez déjà.

Elle va directement à la source — le subconscient — pour lui apprendre un nouveau comportement, plus juste et adapté à votre vie d’aujourd’hui.

Elle Travaille à la Racine, Pas sur les Symptômes

Beaucoup de thérapies travaillent sur la gestion de l’anxiété : « Respirez profondément quand vous avez peur. » C’est utile, mais ça ne règle pas la cause.

L’hypnose, elle, modifie la réaction à la source. Après le travail, vous n’avez plus besoin de gérer l’anxiété… parce que l’anxiété ne se déclenche plus.

Elle Respecte Votre Rythme

Pas de confrontation brutale. Pas d’exposition forcée. Tout se fait en douceur, en sécurité, à votre rythme. Vous gardez le contrôle.

Hypnose et Phobies : Combien de Séances Faut-il ?

C’est la question que tout le monde se pose.

La réponse honnête : cela dépend de la phobie, de son ancienneté, de son intensité et de votre réceptivité à l’hypnose.

Dans ma pratique :

- Certaines phobies simples (peur d’un animal spécifique, d’un objet) peuvent se traiter en 1 à 3 séances

- Les phobies plus complexes ou anciennes peuvent demander 4 à 6 séances

- Les phobies sociales (éreutophobie, glossophobie) nécessitent souvent un travail plus approfondi sur la confiance en soi

Mais une chose est sûre : l’hypnose pour les phobies donne des résultats beaucoup plus rapides que les thérapies classiques, qui peuvent s’étendre sur des mois ou des années.

Les Phobies Que Je Traite en Hypnose

Voici quelques exemples concrets de phobies que je traite régulièrement en cabinet :

✓ Arachnophobie (peur des araignées)
✓ Claustrophobie (peur des espaces clos)
✓ Acrophobie (peur des hauteurs)
✓ Ailurophobie (peur des chats)
✓ Cynophobie (peur des chiens)
✓ Émétophobie (peur de vomir)
✓ Amaxophobie (peur de conduire)
✓ Hématophobie (peur du sang)
✓ Trypanophobie (peur des aiguilles)
✓ Éreutophobie (peur de rougir)
✓ Astraphobie (peur de l’orage)
✓ Thalassophobie (peur des eaux profondes)

Et bien d’autres encore. Si votre phobie n’apparaît pas dans cette liste, contactez-moi : l’hypnose fonctionne sur le mécanisme de la phobie, pas sur son objet spécifique.

À Quoi S’Attendre Lors d’une Séance d’Hypnose pour Phobie ?

Première séance : L’anamnèse

Nous explorons ensemble votre phobie :

- Depuis quand existe-t-elle ?

- Comment se manifeste-t-elle ?

- Y a-t-il un événement déclencheur ?

- Quelles stratégies d’évitement avez-vous mises en place ?

Cette phase est cruciale pour personnaliser le travail hypnotique.

Le travail en hypnose

Vous vous installez confortablement. Je vous guide vers un état de relaxation profonde. Une fois en hypnose, nous utilisons les techniques décrites plus haut (dissociation, désensibilisation, reprogrammation) adaptées à votre phobie spécifique.

Vous restez conscient, vous m’entendez, vous pouvez parler. Vous n’êtes pas « endormi » ni « contrôlé ». Vous êtes juste dans un état de conscience modifié, propice au changement.

Après la séance

Certaines personnes ressentent un changement immédiat. D’autres intègrent progressivement. Dans tous les cas, nous évaluons ensemble l’évolution et ajustons si nécessaire.

N’Attendez Plus pour Vous Libérer

Une phobie n’est pas une faiblesse de caractère. Ce n’est pas « dans votre tête » au sens où vous pourriez la contrôler par la volonté.

C’est simplement un programme qui tourne en boucle — et l’hypnose peut le reprogrammer.

Vous n’êtes pas condamné à vivre en évitant des situations, en limitant vos opportunités, en organisant votre vie autour de votre peur.

Si vous vous reconnaissez dans ces lignes et que vous êtes prêt à reprendre le contrôle de vos émotions, l’hypnothérapie est peut-être la clé que vous cherchiez.

Philippe Guibert
Hypnothérapeute
📧 Contact : philghypno@gmail.com

Prêt à dire adieu à votre phobie ? Prenez rendez-vous pour une première séance et découvrez comment l’hypnose peut vous libérer rapidement.

« Vis ma vie de praticien en hypnose » : Mon parcours et ma vision du métier

Posted on 19 octobre 20253 novembre 2025 by Philippe Guibert

Récemment, j’ai eu le plaisir d’animer une conférence en direct pour l’École Pratique d’Hypnose, intitulée « Vis ma vie de praticien en hypnose ». En tant qu’hypnothérapeute et formateur au sein de cette école de formation en hypnothérapie, cet échange a été l’occasion de partager mon parcours de reconversion et d’offrir une vision concrète et réaliste de cette formation hypnose thérapeutique passionnante.

Pour ceux qui n’ont pas pu y assister, ou qui souhaitent revoir cette présentation, voici les points clés de mon intervention. Vous retrouverez également la vidéo complète du direct en bas de cet article.

1. Mon parcours : D’une carrière commerciale à l’hypnothérapie

Mon choix de devenir hypnothérapeute n’est pas le fruit du hasard, mais d’une reconversion mûrement réfléchie. Après une carrière dans le marketing et le commerce automobile, issue d’une formation universitaire en économie, gestion et marketing, j’ai décidé de changer de vie en 2022.

Pourquoi ce choix ? Je cherchais un métier qui ait du sens, dans lequel je me sentirais heureux, et qui me permettrait d’utiliser mes compétences ainsi que mon humour. Ma première rencontre avec l’hypnothérapie remonte à 2003, à l’époque en tant que client pour des questions de confiance en soi.

Ma transition professionnelle vers la formation en hypnose thérapeutique a été structurée et progressive :

Formation à la pratique de l’hypnothérapie (Été 2022) : J’ai suivi un cursus intensif de 280 heures pour devenir Maître Praticien en Hypnose Ericksonienne, Nouvelle Hypnose et PNL. Cette formation hypnose thérapeutique complète m’a fourni les outils et techniques essentiels pour exercer ce métier avec rigueur et éthique.

Installation (Automne 2022) : J’ai ouvert mon cabinet d’hypnothérapeute à Boulogne-Billancourt (92), créé mon site web et débuté mes premières actions de communication.

Activité complémentaire et transmission (Printemps 2023) : J’ai ajouté une corde à mon arc en devenant formateur en formation hypnothérapie. Cette expérience de transmission m’a permis de partager mon savoir-faire dans les domaines de la communication, de la vente et de la bureautique, tout en consolidant mon expertise en formation hypnose thérapeutique.

2. Le quotidien d’un hypnothérapeute

Ma pratique se veut avant tout orientée résultat, concrète et basée sur la collaboration. Je l’exerce de manière attentive, sincère, respectueuse et intègre, toujours dans le respect du cadre légal et avec une touche d’humour.

Comment se déroule une séance type ?

Une séance d’hypnothérapie suit généralement un schéma précis, comme l’illustre le graphique de la présentation :

L’Anamnèse (Env. 25 min) : C’est la première phase, un échange essentiel entre le thérapeute et la personne. L’objectif est de comprendre la personne, d’identifier sa problématique, ses besoins, ses ressources et de définir un objectif clair.

L’Induction (Env. 10 min) : C’est la phase de transition progressive vers l’état d’hypnose.

L’Hypnose (Env. 20 min) : C’est le cœur du travail thérapeutique, où les protocoles, suggestions ou tâches sont mis en œuvre. Cette phase représente l’application concrète de tout ce qu’on apprend en formation hypnose thérapeutique.

Le Retour (Env. 5 min) : La personne est accompagnée pour revenir à un état de conscience habituel.

Quelles sont les demandes les plus fréquentes ?

Les thématiques traitées en formation hypnothérapie et en pratique sont variées, mais l’objectif reste le même : retrouver l’équilibre. Les demandes les plus courantes concernent :

La gestion du stress et des émotions
La confiance en soi et l’estime personnelle
L’arrêt du tabac et les addictions
Les peurs, les phobies et le sommeil

Personnellement, mes domaines de prédilection sont l’accompagnement des phobies et le renforcement de la confiance en soi, des spécialités que j’intègre également dans mes interventions en tant que formateur en formation hypnose thérapeutique.

3. La posture professionnelle et l’impact humain

La posture de l’hypnothérapeute se situe entre bienveillance et rigueur. Elle repose sur une écoute active, le non-jugement et le respect du rythme de la personne. Il est crucial de retenir que l’hypnothérapeute ne fait qu’un : il guide, il n’impose rien. Ces principes fondamentaux sont au cœur de toute formation hypnothérapie de qualité.

Ce que j’aime le plus dans ce métier, c’est son aspect humain. Chaque séance est une nouvelle rencontre. Voir les gens se transformer et participer à leur quête d’autonomie et de mieux-être est incroyablement gratifiant. Comme je le disais : « Ce métier est une aventure humaine avant tout ».

4. Les défis de la reconversion et mes conseils

Se lancer dans cette nouvelle vie n’est pas sans défis. Il faut gérer le changement de rythme et d’environnement, la reprise d’une formation à 44 ans, mais aussi des obstacles plus psychologiques comme le syndrome de l’imposteur. Il faut également trouver sa juste place en tant qu' »homme-orchestre » et définir sa communication : promettre une solution miracle ou responsabiliser le client ?

Pour ceux qui veulent se lancer dans une formation en hypnose thérapeutique, voici mes conseils :

Formez-vous sérieusement : Une formation hypnothérapie réussie doit être structurée, rigoureuse, et s’inscrire dans un cadre éthique. Elle doit allier théorie, pratique et développement personnel. La qualité de votre formation hypnose thérapeutique déterminera directement votre capacité à aider vos clients.

Soyez au clair sur vos valeurs et votre mission. Cela s’apprend aussi en formation hypnothérapie.

Commencez petit, mais commencez vrai. Votre formation en hypnose thérapeutique ne suffit pas ; il faut la vivre.

Faites confiance à votre propre style d’accompagnement. Chaque praticien apporte sa touche personnelle à ce qu’il a appris en formation hypnothérapie.

Conclusion

Pour conclure, j’aimerais que vous reteniez trois idées essentielles :

Le métier d’hypnothérapeute est un chemin d’équilibre et de sens. Une bonne formation hypnose thérapeutique en est la fondation.

La reconversion est un processus, pas une rupture. Votre formation hypnothérapie en est le point de départ.

Le digital peut être un allié formidable, à condition de rester authentique et de bien valoriser votre formation en hypnose thérapeutique.

Le Syndrome de l’Imposteur : Un Défi pour la Croissance et l’Évolution Personnelle

Posted on 13 octobre 20253 novembre 2025 by Philippe Guibert

Le syndrome de l’imposteur est un phénomène psychologique courant où les individus, malgré des preuves objectives de leurs compétences et de leur succès, doutent de leurs réalisations et sont constamment hantés par la peur d’être démasqués comme des « fraudeurs ». Loin d’être une maladie mentale reconnue, il s’agit plutôt d’une expérience interne qui, si elle peut éroder l’estime de soi et générer de l’anxiété, possède également une face cachée, souvent positive, propice à l’évolution.

En effet, ce doute interne, cette remise en question de nos capacités, nous pousse à une introspection précieuse. Plutôt que de rester confortablement installés dans nos acquis, le syndrome de l’imposteur peut nous inciter à nous poser les bonnes questions :

« Est-ce que je fais vraiment de mon mieux ? »
« Comment puis-je m’améliorer ? »
« Qu’est-ce que je ne maîtrise pas encore ? »

C’est en doutant que nous affinons nos connaissances, que nous cherchons à nous dépasser et que nous développons une humilité essentielle, nous permettant de rester ouverts à l’apprentissage et à la croissance continue. C’est cette tension entre le doute et l’aspiration à la maîtrise qui nous tire hors de notre zone de confort, favorisant ainsi une véritable évolution professionnelle et personnelle.

Toutefois, lorsque ce doute devient paralysant, il est temps d’agir. Ce sentiment d’imposture peut se manifester sous différentes formes, que l’on peut regrouper en quatre archétypes courants :

Le Perfectionniste

Cet archétype est convaincu que chaque tâche qu’il entreprend doit être absolument parfaite. La barre est toujours placée très haut, et toute erreur, même minime, est perçue comme un échec monumental, confirmant leur conviction qu’ils ne sont pas à la hauteur. Ils ont tendance à passer un temps excessif sur leurs tâches, à vérifier et revérifier leur travail, craignant que le moindre défaut ne révèle leur incompétence. Paradoxalement, leur quête incessante de perfection est souvent ce qui les pousse à l’excellence.

Comment l’hypnothérapie peut aider : L’hypnothérapie peut aider le perfectionniste à recalibrer sa définition du succès et de l’erreur. Sous hypnose, le thérapeute peut travailler sur les croyances sous-jacentes qui associent la perfection à la valeur personnelle. Il s’agit de suggérer des pensées comme « Mon travail est suffisamment bon », « Les erreurs sont des opportunités d’apprentissage » et de renforcer l’acceptation de soi, même avec des imperfections. L’hypnothérapie peut aider à dissocier la valeur de la personne de la perfection de la tâche, favorisant ainsi une plus grande tolérance à l’imperfection et une réduction de l’anxiété liée à la performance.

Le Super-héros/La Super-femme

Ces individus pensent qu’ils doivent travailler plus dur que les autres pour compenser leur « manque » perçu de compétence. Ils se sentent obligés d’exceller dans tous les domaines de leur vie – professionnel, personnel, social – pour prouver leur valeur. Ils prennent souvent trop de responsabilités et ont du mal à déléguer, craignant que personne d’autre ne puisse faire le travail aussi bien, ce qui les conduit à l’épuisement professionnel. Leur objectif est de masquer leur insécurité en étant constamment occupés et performants.

Comment l’hypnothérapie peut aider : Pour le super-héros, l’hypnothérapie vise à renforcer la reconnaissance de sa propre valeur intrinsèque, indépendamment de la quantité de travail accompli. L’hypnose peut aider à explorer les origines de ce besoin de surcompenser, souvent lié à des injonctions parentales ou sociétales. Des suggestions post-hypnotiques peuvent être utilisées pour encourager la délégation, la prise de temps pour soi et la conviction que le repos et l’équilibre ne diminuent en rien leur compétence. Elle peut également aider à installer une nouvelle croyance : « Ma valeur n’est pas définie par ma charge de travail, mais par qui je suis. »

Le Génie naturel :

Ce type d’imposteur croit qu’il doit réussir du premier coup, sans effort apparent. Si une tâche leur demande du temps ou des efforts, ils en déduisent qu’ils ne sont pas vraiment intelligents ou doués. Ils associent la compétence à la facilité et à la rapidité d’apprentissage. Le fait de devoir demander de l’aide ou de prendre du temps pour maîtriser une nouvelle compétence est vécu comme une preuve de leur imposture, car ils se croient incapables de « saisir » les choses naturellement comme un « vrai » génie.Comment l’hypnothérapie peut aider : L’hypnothérapie peut aider le génie naturel à redéfinir ce que signifie être « compétent » ou « intelligent ». Elle peut travailler à désactiver la peur de l’échec ou de l’effort, en encourageant l’idée que l’apprentissage est un processus, et que l’effort est une composante naturelle et même enrichissante du développement des compétences. Par des visualisations et des suggestions, l’hypnose peut aider à intégrer l’idée que « L’effort et l’apprentissage sont des signes de croissance, non d’incompétence » et à cultiver une patience envers le processus d’acquisition de nouvelles connaissances.

Le Soliste :

Le soliste a l’impression que demander de l’aide est un signe de faiblesse ou d’incompétence. Ils croient qu’ils doivent accomplir toutes leurs tâches de manière indépendante pour prouver leur valeur. L’idée de collaborer ou de demander des conseils est source d’anxiété, car ils craignent que cela ne révèle qu’ils ne sont pas aussi autonomes ou capables qu’ils devraient l’être. Ce désir d’autonomie extrême peut les isoler et les empêcher de bénéficier de l’expertise des autres.

Comment l’hypnothérapie peut aider : Pour le soliste, l’hypnothérapie se concentre sur la reconstruction de la confiance dans le soutien extérieur et la collaboration. Elle peut aider à explorer et à libérer les peurs sous-jacentes liées à la vulnérabilité ou au jugement. Le thérapeute peut guider la personne à visualiser des scénarios où elle demande de l’aide et reçoit un soutien positif, renforçant ainsi l’idée que « Demander de l’aide est une force, pas une faiblesse » et que la collaboration peut améliorer les résultats sans diminuer sa propre valeur. L’hypnose peut aussi aider à renforcer un sentiment de sécurité et d’interconnexion.

En travaillant au niveau subconscient, l’hypnothérapie permet de modifier les schémas de pensée négatifs et auto-saboteurs, en les remplaçant par des croyances plus positives et constructives. Cela permet aux personnes souffrant du syndrome de l’imposteur de mieux accepter leurs réussites, de se sentir plus légitimes dans leurs rôles et de vivre une vie professionnelle et personnelle plus épanouie.

Si vous vous reconnaissez dans ces descriptions et souhaitez explorer comment l’hypnothérapie peut vous aider à surmonter le syndrome de l’imposteur tout en tirant parti de ses aspects constructifs, n’hésitez pas à me contacter. Je vous accueille en cabinet à Boulogne-Billancourt ou en séance de visio, pour un accompagnement personnalisé et bienveillant.

Philippe Guibert – Hypnothérapeute à Boulogne-Billancourt

Maître Praticien diplômé de l’IFHE, je vous accompagne en cabinet à Boulogne-Billancourt, à domicile ou en visio. Depuis 2025, je suis formateur à l’Ecole Pratique d’Hypnose

Mon objectif : vous aider à libérer vos ressources pour arrêter de fumer, gérer votre stress, renforcer votre confiance en vous ou surmonter vos phobies.

L’hypnothérapeute peut-il faire ce qu’il veut de moi ?

Posted on 10 octobre 202510 octobre 2025 by Philippe Guibert

Et si vous pouviez faire ce que vous voulez... de vous-même ?

C’est une question fréquente, empreinte de l’imaginaire collectif façonné par les spectacles et le cinéma. La réponse est pourtant claire et percutante : l’hypnothérapeute ne prend pas le pouvoir sur vous ; il vous aide à reprendre le pouvoir sur vous-même.

Loin des clichés de la perte de contrôle et de la manipulation, l’hypnothérapie est une approche thérapeutique sérieuse et respectueuse. Elle vise à vous donner les clés de votre propre changement, en accédant à vos ressources intérieures.

Vous restez aux commandes

Contrairement à une idée reçue tenace, l’état d’hypnose n’est pas un sommeil profond dans lequel vous seriez à la merci du thérapeute. Il s’agit plutôt d’un état de conscience modifié, similaire à une rêverie ou à une profonde concentration. Vous êtes parfaitement conscient de ce qui se passe, vous entendez tout ce que le praticien vous dit et vous pouvez interagir avec lui.

À tout moment, vous conservez votre libre arbitre. Si une suggestion du thérapeute allait à l’encontre de vos valeurs fondamentales, votre esprit l’écarterait tout simplement. Votre inconscient est un protecteur : il ne vous laissera jamais faire quelque chose qui pourrait vous nuire ou que vous désapprouvez profondément. Vous êtes donc libre d’accepter les suggestions qui vous semblent justes pour vous et de rejeter les autres. D’ailleurs, vous pouvez décider de sortir de l’état d’hypnose à tout moment si vous ne vous sentez pas à l’aise.

Un travail d’équipe

L’hypnothérapie est avant tout une collaboration. Le thérapeute est un guide, un expert des techniques hypnotiques, qui vous accompagne sur le chemin que vous avez choisi. C’est vous qui définissez vos objectifs en début de séance, que ce soit pour arrêter de fumer, gérer votre stress, surmonter une phobie ou renforcer votre confiance en vous.

Le praticien utilise sa voix et des métaphores pour vous aider à plonger à l’intérieur de vous-même et à mobiliser vos propres capacités de changement. Le véritable travail, c’est vous qui l’accomplissez. Le thérapeute ne fait que créer un cadre sécurisant et propice à cette transformation intérieure.

Un outil pour atteindre vos propres objectifs

Plutôt que de vous imposer une volonté extérieure, l’hypnothérapie vous permet de reprendre le pouvoir sur vous-même. En communiquant avec votre inconscient, elle vous aide à :

Dépasser des blocages : Levers des freins psychologiques qui vous empêchent d’avancer.
Modifier des comportements : Vous défaire de schémas négatifs ou d’habitudes indésirables.
Activer vos ressources : Puiser dans votre potentiel pour trouver vos propres solutions.
Désancrer des croyances limitantes : Vous libérer des pensées qui vous empêchent de vous épanouir.

En somme, l’hypnothérapeute n’est pas un magicien qui prend le contrôle de votre esprit. C’est un accompagnant qui vous aide à devenir l’acteur principal de votre propre vie. Loin d’être une perte de contrôle, une séance d’hypnothérapie est une démarche active pour affirmer votre volonté et construire votre bien-être.

Philippe Guibert – Hypnothérapeute à Boulogne-Billancourt

Maître Praticien diplômé de l’IFHE, je vous accompagne en cabinet à Boulogne-Billancourt, à domicile ou en visio. Depuis 2025, je suis formateur à l’Ecole Pratique d’Hypnose

Mon objectif : vous aider à libérer vos ressources pour arrêter de fumer, gérer votre stress, renforcer votre confiance en vous ou surmonter vos phobies.

Le Syndrome de la Cabane : Quand le refuge devient une prison

Posted on 9 octobre 20253 novembre 2025 by Philippe Guibert

Et si sortir de chez soi redevenait possible ?

L’expression « syndrome de la cabane » a gagné en popularité suite aux confinements successifs liés à la pandémie de Covid-19. Elle décrit une réalité psychologique complexe : la peur ou l’angoisse de quitter son domicile pour retrouver le monde extérieur. Cet article se propose de décrypter ce phénomène et d’explorer une voie d’accompagnement encore méconnue mais prometteuse : l’hypnothérapie.

Décryptage d’une expression virale

Le syndrome de la cabane, bien qu’il ne soit pas unanimement reconnu comme un terme clinique, désigne un état d’anxiété lié à l’idée de sortir de chez soi. Le domicile, autrefois simple lieu de vie, s’est transformé pour beaucoup en un « cocon protecteur », un refuge contre les dangers d’un monde extérieur devenu anxiogène.

Les spécialistes s’accordent à dire que le confinement a pu agir comme un révélateur ou un amplificateur de fragilités psychologiques préexistantes. Pour certaines personnes, cette période d’isolement a pu réactiver des traumatismes anciens, faisant du déconfinement un événement plus angoissant que libérateur.

Les symptômes sont variés et peuvent inclure :

Une anxiété généralisée à l’idée de sortir.
Des phobies sociales, la peur de la foule.
Une perte de motivation pour les activités extérieures.
Un sentiment de sécurité et de confort uniquement ressenti à la maison.

Des psychiatres et psychologues soulignent que notre cerveau, en s’habituant à un environnement contrôlé et sécurisant, peut perdre une partie de sa flexibilité et de sa capacité à gérer l’imprévu. Les thérapies cognitives et comportementales, qui consistent en une réexposition progressive au monde extérieur, sont souvent recommandées pour surmonter ce syndrome.

L’accompagnement par l’hypnothérapie : une solution douce et efficace

Face à ce syndrome, l’hypnothérapie offre une approche complémentaire et en profondeur. En travaillant directement avec l’inconscient, elle permet de désamorcer les mécanismes de peur et d’anxiété à leur source. Voici comment l’hypnothérapie peut aider :

Gestion de l’anxiété : L’hypnose est un outil puissant pour induire un état de relaxation profonde, ce qui permet de réduire significativement le niveau d’anxiété général.
Désensibilisation : Grâce à des techniques de visualisation, le thérapeute guide la personne à s’imaginer en train de sortir de chez elle, étape par étape, dans un état de calme et de sécurité. Cette exposition mentale progressive permet de « rééduquer » le cerveau et de diminuer la réaction de peur.
Changement de perception : L’hypnothérapie aide à modifier les croyances limitantes et les perceptions négatives associées au monde extérieur. Le but est de transformer la vision du « dehors dangereux » en un « dehors plein d’opportunités ».
Renforcement de la confiance en soi : En travaillant sur les ressources internes de la personne, l’hypnose permet de renforcer la confiance en ses capacités à faire face aux situations sociales et à l’imprévu.
Travail sur les traumatismes : Si le syndrome de la cabane est lié à des traumatismes passés, l’hypnothérapie peut aider à « nettoyer » ces blessures émotionnelles et à s’en libérer.

En conclusion, le syndrome de la cabane est une réaction psychologique compréhensible face à une période d’incertitude et de peur. Si des approches comme les thérapies cognitives et comportementales ont prouvé leur efficacité, l’hypnothérapie se présente comme une alternative ou un complément de choix pour un accompagnement en douceur et en profondeur, permettant de retrouver le plaisir et la liberté de se reconnecter au monde.

Philippe Guibert – Hypnothérapeute à Boulogne-Billancourt

Maître Praticien diplômé de l’IFHE, je vous accompagne en cabinet à Boulogne-Billancourt, à domicile ou en visio. Depuis 2025, je suis formateur à l’Ecole Pratique d’Hypnose

Mon objectif : vous aider à libérer vos ressources pour arrêter de fumer, gérer votre stress, renforcer votre confiance en vous ou surmonter vos phobies.

Méfiez-vous des marchands de rêves : Pourquoi votre réussite ne devrait pas dépendre de leurs utopies

Posted on 29 septembre 20253 novembre 2025 by Philippe Guibert

Dans notre quête de sens et de succès, nous sommes constamment bombardés de messages nous incitant à « poursuivre nos rêves ». Des gourous du développement personnel aux entrepreneurs charismatiques, nombreux sont ceux qui nous vendent une vision idyllique de la réussite, une utopie accessible à condition de suivre leurs préceptes. Mais que se passe-t-il lorsque le succès de ces prophètes modernes repose entièrement sur les rêves qu’ils nous font miroiter ? Il est alors temps de faire preuve de la plus grande prudence.

Le discours est souvent le même, poli et séduisant : « Croyez en vous », « Osez l’impossible », « Transformez votre vie ». Ces phrases, bien que chargées d’un optimisme rafraîchissant, peuvent aussi être le cheval de Troie d’une industrie bien huilée : celle du rêve. Une industrie dont le modèle économique ne repose pas sur votre réussite réelle et tangible, mais sur votre adhésion à une promesse, souvent vague et lointaine.

L’illusion du succès : une architecture bien pensée

Le problème ne réside pas dans l’aspiration à une vie meilleure, mais dans la délégation de nos espoirs à des individus dont la prospérité est directement corrélée à notre propre insatisfaction. Leur succès n’est pas la conséquence de la réalisation de leurs propres rêves, mais de leur capacité à nous convaincre d’acheter les nôtres, pré-emballés et prêts à l’emploi.

Pensez-y un instant. Le coach en entrepreneuriat qui gagne sa vie en vendant des formations sur « comment devenir riche rapidement », et non en appliquant lui-même ces prétendus secrets. Le « gourou » du bien-être dont les revenus proviennent de séminaires coûteux promettant une illumination spirituelle, plutôt que d’une paix intérieure authentique. Ou encore les figures de la « hustle culture » qui glorifient l’épuisement professionnel comme un passage obligé vers la fortune, tout en monétisant leur image de travailleur acharné à travers des livres et des conférences.

Dans ce schéma, votre rêve devient leur fonds de commerce. Votre espoir, une marchandise. Et votre éventuel échec, une simple statistique qui ne remet jamais en cause la validité de leur méthode, mais plutôt votre propre engagement.

Les signaux d’alarme : comment reconnaître les vendeurs de rêves ?

Discerner les mentors authentiques des manipulateurs habiles est un exercice de vigilance. Voici quelques signaux qui devraient vous alerter :

La promesse d’une solution universelle : Méfiez-vous de ceux qui proposent une recette miracle, un « secret » unique applicable à tous. La réussite est un chemin personnel, semé d’embûches et de circonstances uniques. Il n’existe pas de formule magique.
Le culte de la personnalité : Si le discours est davantage centré sur la vie extravagante et la réussite personnelle du « gourou » que sur des conseils pratiques et concrets, soyez sur vos gardes. L’objectif est souvent de créer une fascination qui inhibe l’esprit critique.
Le sophisme du survivant : Ils mettent en avant leur propre succès comme preuve irréfutable de l’efficacité de leur méthode, en omettant soigneusement de mentionner tous ceux qui ont suivi la même voie sans jamais atteindre la destination promise. C’est ce que l’on appelle le « biais du survivant » : on se concentre sur les gagnants en ignorant la multitude de perdants.
La culpabilisation subtile : En cas d’échec, la responsabilité vous incombe toujours. Vous n’auriez pas « cru assez fort », pas « travaillé assez dur ». Cette tactique permet au vendeur de rêves de préserver son image et son modèle économique, tout en vous maintenant dans une position de dépendance.

Vers une ambition éclairée : se réapproprier ses rêves

Faut-il pour autant renoncer à nos rêves ? Certainement pas. L’ambition et l’aspiration sont des moteurs puissants de l’accomplissement humain. Il s’agit plutôt de changer de paradigme :

Privilégiez l’action à la croyance aveugle : La confiance en soi est essentielle, mais elle doit être nourrie par des actions concrètes et des compétences réelles. Comme le disait l’écrivain Terry Pratchett : « Si vous avez confiance en vous… et croyez en vos rêves… et suivez votre étoile… vous vous ferez quand même battre par des gens qui ont passé leur temps à travailler dur et à apprendre des choses. »
Cherchez des mentors, pas des idoles : Un véritable mentor vous guide, vous met au défi et vous donne les outils pour construire votre propre chemin. Il ne vous demande pas de suivre aveuglément le sien. Cherchez des personnes dont le succès est basé sur une expertise démontrable, et non sur la vente de conseils.
Définissez votre propre réussite : Le succès n’est pas un concept universel. Il peut prendre la forme d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, de la maîtrise d’un art, ou de la construction de relations solides. Ne laissez personne vous imposer sa définition du succès, surtout si elle implique l’achat de leur produit.

En définitive, nos rêves sont trop précieux pour être confiés à ceux qui en ont fait leur gagne-pain. La véritable réussite commence lorsque nous cessons d’être les consommateurs passifs des utopies des autres pour devenir les architectes patients et persévérants de notre propre avenir. Soyez ambitieux, soyez rêveurs, mais surtout, soyez vigilants. Votre avenir en dépend.

Hypnose et Sommeil : La Clé pour des Nuits Sereines

Posted on 8 août 20253 novembre 2025 by Philippe Guibert

Les troubles du sommeil touchent une grande partie de la population et peuvent avoir un impact considérable sur notre qualité de vie. Dans un article récent, le magazine Marie Claire explore différentes pistes pour retrouver un sommeil de qualité. Au-delà des conseils pratiques, l’hypnose se révèle être une alliée puissante pour apaiser l’esprit et renouer avec des nuits réparatrices.

Les fondamentaux d’un bon sommeil selon Marie Claire

L’article de Marie Claire, que vous pouvez retrouver ici, met en lumière plusieurs aspects essentiels pour bien dormir :

Créer un environnement propice au sommeil : Une chambre fraîche, sombre et silencieuse est la base d’un sommeil de qualité.
Adopter une routine relaxante : Éviter les écrans avant de se coucher, privilégier la lecture ou une musique douce pour signaler au corps qu’il est temps de se reposer.
L’importance de l’alimentation et de l’exercice : Une alimentation légère le soir et une activité physique régulière dans la journée favorisent un bon endormissement.

Ces conseils sont précieux, mais parfois, malgré tous nos efforts, le sommeil reste difficile à trouver. C’est là que l’hypnose entre en jeu.

Comment je peux vous accompagner grâce à l’hypnose pour retrouver le sommeil

En tant que praticien(ne) en hypnose, je vous propose un accompagnement personnalisé pour vous aider à surmonter vos troubles du sommeil. L’hypnose est un état de conscience modifié, une relaxation profonde, qui permet d’accéder à votre inconscient et de travailler sur les blocages qui vous empêchent de bien dormir.

Mon approche se concentre sur plusieurs axes :

Identifier et apaiser les causes de l’insomnie : Stress, anxiété, ruminations mentales… L’hypnose permet de travailler sur ces sources de tension pour vous aider à lâcher prise au moment du coucher.
Modifier les schémas de pensée négatifs : En accédant à votre inconscient, nous pouvons remplacer les pensées anxieuses liées au sommeil par des suggestions positives et apaisantes.
Créer votre propre rituel d’endormissement : Je vous apprends des techniques d’auto-hypnose que vous pourrez utiliser chaque soir pour vous endormir plus facilement et plus sereinement.

Ensemble, nous créons un véritable « programme de sommeil » sur-mesure, adapté à vos besoins et à votre histoire.

N’attendez plus pour faire de vos nuits un véritable moment de récupération et de bien-être. Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont l’hypnose peut vous aider à retrouver un sommeil de qualité, n’hésitez pas à me contacter pour un premier échange.

Nomophobie : La peur de la déconnexion, et si la solution se trouvait en vous ?

Posted on 4 août 20254 août 2025 by Philippe Guibert

Le cœur qui s’accélère, une sueur froide, un sentiment de panique intense… Non, nous ne parlons pas d’une rencontre avec une araignée géante, mais de cette simple réalisation : « Où est mon téléphone ? ». Si cette scène vous est familière, vous êtes peut-être, comme de plus en plus de personnes, touché par la nomophobie.

Derrière ce terme un peu barbare se cache une réalité très moderne : la peur irrationnelle d’être séparé de son téléphone portable. Plus qu’une simple mauvaise habitude, c’est une véritable anxiété qui peut gâcher notre quotidien.

Mais comment reprendre le contrôle ? Et si une solution douce et profonde comme l’hypnothérapie pouvait nous aider à nous « déconnecter » de cette angoisse ?

Les symptômes de la nomophobie : vous reconnaissez-vous ?

La nomophobie (contraction de « no mobile phobia ») n’est pas seulement l’envie de consulter ses notifications. C’est une angoisse qui se manifeste par plusieurs signaux :

- L’anxiété et la panique : Vous ressentez un stress intense à l’idée de ne pas avoir votre téléphone, que la batterie soit faible ou qu’il n’y ait pas de réseau.

- La consultation compulsive : Vous vérifiez votre écran des dizaines, voire des centaines de fois par jour, souvent sans raison précise.

- Le « syndrome de la vibration fantôme » : Vous avez l’impression que votre téléphone a vibré dans votre poche, alors que ce n’est pas le cas.

- L’impossibilité de se concentrer : Votre esprit est constamment tourné vers votre téléphone, ce qui nuit à votre travail, vos études ou même vos conversations.

- L’évitement social (paradoxal) : Vous préférez interagir via votre écran plutôt qu’en face à face, ou vous évitez les lieux où vous ne pourriez pas utiliser votre téléphone.

Cette dépendance n’est pas sans conséquence : troubles du sommeil, augmentation du stress, isolement social et une sensation permanente d’être sur le qui-vive.

Pourquoi sommes-nous devenus si dépendants ?

Notre smartphone est devenu bien plus qu’un outil. C’est notre lien social (réseaux sociaux), notre source de validation (les « likes »), notre anti-ennui (vidéos, jeux) et notre boussole dans le monde (GPS, infos). Chaque notification déclenche une petite décharge de dopamine, l’hormone du plaisir, créant un circuit de récompense puissant dans notre cerveau.

Le problème n’est pas le téléphone lui-même, mais la relation émotionnelle et quasi-fusionnelle que nous avons développée avec lui. C’est cette relation que l’hypnothérapie propose de rééquilibrer.

L’hypnothérapie : reprogrammer notre relation au smartphone

Oubliez les clichés des spectacles. L’hypnose thérapeutique est un état de conscience modifié, une sorte de relaxation profonde et de concentration intense, tout à fait naturel. Dans cet état, notre esprit inconscient est plus réceptif aux suggestions positives et au changement.

Loin de vous « forcer » à jeter votre téléphone, l’hypnothérapeute travaille avec vous pour :

1. Identifier la racine de l’angoisse : Qu’est-ce que cette peur de la déconnexion cache vraiment ? Une peur de la solitude ? Un besoin de contrôle ? Un manque de confiance en soi ? L’hypnose permet d’accéder à ces raisons profondes que la conscience ignore souvent.

1. Désamorcer les automatismes : Le thérapeute vous aide à dissocier l’objet « téléphone » de la réaction « panique ». Grâce à des visualisations et des métaphores, votre inconscient apprend à ne plus percevoir l’absence du mobile comme un danger.

1. Gérer l’anxiété : Vous apprenez des techniques d’auto-apaisement. Le praticien peut par exemple « ancrer » une sensation de calme que vous pourrez réactiver vous-même dans une situation de stress liée à votre téléphone.

1. Renforcer les ressources internes : L’objectif est de retrouver la confiance en vos propres capacités à être seul, à vous ennuyer, à interagir sans le filtre d’un écran. En renforçant votre estime de vous, le besoin de validation externe (via les likes et les messages) diminue naturellement.

Concrètement, comment se déroule une séance ?

Une séance commence toujours par un échange (l’anamnèse) pour définir précisément votre objectif. Ensuite, le thérapeute vous guide par sa voix pour vous amener en état d’hypnose. Vous restez conscient de tout ce qui se passe et gardez le contrôle. C’est à ce moment que le « travail » thérapeutique s’effectue, par le biais de suggestions adaptées à votre problématique. Enfin, vous revenez en douceur à votre état de conscience habituel, souvent avec une sensation de profond bien-être et de légèreté.

Prêt à reprendre le contrôle ?

La nomophobie n’est pas une fatalité. C’est le symptôme d’une époque hyperconnectée qui nous a fait oublier l’essentiel : la connexion à nous-mêmes. L’hypnothérapie offre une voie fascinante pour revisiter nos comportements, non pas en luttant contre eux, mais en comprenant leur origine pour les transformer en douceur.

Alors, la prochaine fois que vous sentirez monter cette angoisse de la déconnexion, rappelez-vous que la ressource la plus puissante pour y faire face n’est pas dans votre poche, mais bien en vous.

La déconnexion n’est pas une perte, mais une formidable reconquête de soi.

L’Art d’Hypnotiser: Secrets et Stratégies de Messmer

Posted on 27 mai 202527 mai 2025 by Philippe Guibert

Messmer, le « fascinateur », captive des millions de spectateurs à travers le monde avec ses démonstrations d’hypnose impressionnantes. Sur scène ou à la télévision, il parvient à endormir des individus en quelques secondes, les faisant réagir de manière étonnante. Mais comment fait-il exactement ? Est-ce de la magie, ou existe-t-il une explication scientifique derrière ses prouesses ?

L’Hypnose, un État Naturel Avant Tout

Contrairement aux idées reçues, l’hypnose n’est pas un sommeil ou une perte de conscience. Il s’agit plutôt d’un état de conscience modifié, un état de relaxation profonde et de concentration intense, où la personne reste consciente et maître d’elle-même. C’est un état que nous expérimentons naturellement plusieurs fois par jour, par exemple lorsque nous sommes absorbés par un livre, un film, ou au volant de notre voiture sans même nous en rendre rendre compte.

Messmer utilise cet état naturel en l’amplifiant. Il ne « contrôle » pas les gens, mais les guide vers une focalisation si intense qu’ils deviennent très réceptifs aux suggestions.

Les Techniques de Messmer : Rapidité et Suggestion

Messmer est réputé pour ses inductions rapides. Il ne passe pas des heures à endormir ses sujets. Voici quelques-unes des techniques qu’il utilise :

La surcharge sensorielle : Messmer bombarde les sens de la personne (visuels, auditifs, kinesthésiques) avec des informations. Il peut utiliser une lumière vive, un son répétitif, un mouvement de main rapide, ou une phrase rythmée. Le but est de créer une sorte de « confusion » momentanée qui court-circuite le sens critique et ouvre la porte à la suggestion.
La confusion : Il utilise des phrases ambiguës ou des ordres contradictoires qui désorientent l’esprit conscient, le rendant plus apte à lâcher prise.
La fixation oculaire : C’est une technique classique où la personne est invitée à fixer un point précis (souvent les yeux de l’hypnotiseur ou un objet scintillant). Cela aide à concentrer l’attention et à induire un état de transe.
La suggestion directe et répétée : Une fois la personne dans un état de réceptivité, Messmer utilise des suggestions claires et répétées pour induire l’état hypnotique (« Dors ! », « Lâche prise ! », « Tes paupières sont lourdes… »). Ces suggestions sont formulées de manière à contourner le facteur critique de l’esprit conscient.
La confiance et l’autorité : Une partie non négligeable de son succès repose sur sa prestance, son charisme et la confiance que les spectateurs lui accordent. Le public vient le voir pour être hypnotisé, ce qui crée une prédisposition favorable. Son ton de voix, son langage corporel et son assurance renforcent son autorité et la réceptivité des sujets.
La sélection des sujets : Il est important de noter que Messmer ne peut pas hypnotiser tout le monde. Environ 80% de la population est réceptive à l’hypnose à des degrés divers. Sur scène, il cherche des personnes qui montrent déjà des signes de réceptivité (ouverture d’esprit, capacité à se concentrer, et désir d’être hypnotisé). Les plus réceptifs sont souvent les plus imaginatifs et ceux qui lâchent le plus facilement prise.

Le Rôle Fondamental de l’Imagination et de la Volonté

Ce que Messmer démontre avant tout, c’est le pouvoir extraordinaire de notre esprit et de notre imagination. Les réactions des personnes hypnotisées – qu’il s’agisse d’oublier leur nom, de voir des objets inexistants ou de ressentir des sensations modifiées – ne sont pas le fruit d’un contrôle externe, mais d’une réponse de leur propre subconscient aux suggestions reçues. La personne hypnotisée participe activement, même si elle n’en a pas toujours conscience.

En somme, Messmer n’a pas de pouvoir magique. Il maîtrise des techniques de communication et de psychologie qui lui permettent de guider les individus vers un état de conscience où ils sont exceptionnellement réceptifs à la suggestion. Son art réside dans sa capacité à créer les conditions idéales pour que l’hypnose opère, en s’appuyant sur les capacités naturelles de l’esprit humain.

Idées reçues

Posted on 18 mars 20253 novembre 2025 by Philippe Guibert

Dans cette vidéo, nous allons répondre aux idées reçues sur l’hypnose et l’hypnothérapie et y apporter des réponses.

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