Comment Développer Son Assertivité : Le Guide Complet pour S’Affirmer avec l’Hypnose Ericksonienne

[Image d’une personne parlant calmement mais avec assurance dans une réunion, ou une boussole pointant vers « Soi »]

Vous arrive-t-il de dire « oui » alors que tout en vous hurle « non » ? De ruminer pendant des heures une conversation où vous n’avez pas osé exprimer votre désaccord ? Ou à l’inverse, d’exploser parce que vous aviez trop gardé pour vous ?

Si ces situations résonnent en vous, vous touchez du doigt une compétence cruciale que vous pouvez apprendre : l’assertivité. Contrairement aux idées reçues, développer son assertivité n’est pas un don inné réservé à quelques-uns. C’est une compétence qui s’acquiert et se cultive, surtout lorsque des blocages inconscients vous freinent.

Découvrez dans ce guide comment l’hypnothérapie peut devenir votre meilleur allié pour développer votre assertivité et trouver enfin votre juste place dans vos relations.

Qu’est-ce que l’assertivité ? Définition et fondamentaux

L’assertivité, c’est la capacité à exprimer vos pensées, émotions, besoins et opinions de manière claire, honnête et respectueuse, sans anxiété excessive et sans empiéter sur les droits d’autrui.

C’est trouver la voie du milieu entre le respect de soi et le respect des autres. Votre « juste place » dans la relation.

Ce que l’assertivité N’EST PAS

Pour bien comprendre comment développer son assertivité, il est essentiel de déconstruire les mythes. Être assertif, ce n’est pas :

❌ Être Agressif
L’agressivité consiste à s’exprimer au détriment des autres, à vouloir gagner le débat à tout prix, imposer son point de vue ou intimider.
Exemple : « C’est nul, on fait comme je dis. »

❌ Être Passif
La passivité, c’est ne pas s’exprimer (ou le faire de manière détournée) au détriment de soi-même. C’est subir pour éviter le conflit.
Exemple : « Euh… oui, si tu veux… » alors qu’on pense non.

❌ Être Manipulateur (ou passif-agressif)
La manipulation consiste à exprimer ses besoins de façon indirecte pour obtenir ce qu’on veut sans le demander franchement.
Exemple : « Ah, tu vas à cette soirée ? C’est pas grave si je reste seul(e)… »

✅ L’assertivité, c’est simplement dire : « Voici ce que je pense. Voici ce que je ressens. Voici ce dont j’ai besoin. Et toi ? »

Développer son assertivité : Exemples concrets de communication assertive

Pour mieux comprendre comment développer votre assertivité au quotidien, voici des situations concrètes.

Scénario 1 : Comment être assertif au travail

Situation : Votre manager vous ajoute une tâche urgente à 17h, alors que vous êtes déjà surchargé.

❌ Réponse passive : « D’accord, pas de problème » (tout en sachant que vous y passerez la soirée, plein de ressentiment).

❌ Réponse agressive : « C’est toujours pareil ! Vous ne voyez pas que je suis sous l’eau ?! »

✅ Réponse assertive : « Je comprends l’urgence. Actuellement, je dois finir le dossier X pour ce soir. Lequel des deux est prioritaire pour toi ? Si je prends cette nouvelle tâche, je ne pourrai pas livrer X à temps. »

Scénario 2 : Développer son assertivité en famille

Situation : Un proche vous fait un reproche que vous estimez injustifié.

❌ Réponse passive : Vous ne dites rien, baissez la tête et vous excusez pour avoir la paix.

❌ Réponse agressive : « Et toi, tu crois que tu es parfait(e) ? Tu te souviens de la fois où… »

✅ Réponse assertive : « Je t’entends, mais je ne partage pas ce point de vue. Ce que tu dis me blesse, car voici comment j’ai perçu la situation… »

Pourquoi développer son assertivité ? Les 5 bénéfices majeurs

Apprendre l’assertivité transforme radicalement votre qualité de vie :

1. Réduction du stress et de l’anxiété

Fini les non-dits qui pèsent, les ruminations nocturnes et les frustrations accumulées. Vous exprimez clairement vos besoins.

2. Relations plus saines et authentiques

Vos relations (amicales, professionnelles, amoureuses) deviennent plus claires, basées sur l’honnêteté plutôt que sur des attentes implicites.

3. Renforcement de l’estime de soi

Chaque fois que vous agissez en accord avec vos valeurs, vous renforcez votre confiance en vous et votre légitimité.

4. Meilleure gestion des conflits

Vous n’évitez plus les conflits par peur, vous les gérez de manière constructive et respectueuse.

5. Atteinte de vos objectifs

Vous osez demander ce dont vous avez besoin pour réussir, tant sur le plan personnel que professionnel.

Les limites à connaître

Soyons clairs : développer son assertivité ne garantit pas d’obtenir tout ce que vous voulez.

Être assertif, c’est exprimer votre besoin. L’autre personne a le droit, tout aussi assertivement, de refuser votre demande. Le but n’est pas de contrôler autrui, mais de vous respecter vous-même dans l’interaction.

Le blocage : Pourquoi n’arrivez-vous pas à développer votre assertivité ?

Si l’assertivité est si bénéfique, pourquoi est-ce si difficile à mettre en pratique ?

Parce que ce ne sont pas vos compétences logiques qui font défaut, mais vos programmations inconscientes.

Dans notre histoire personnelle, nous avons souvent associé le « non » ou l’affirmation de soi à un danger :

  • Peur du rejet : « Si je dis non, on ne m’aimera plus »
  • Peur du conflit : « Si je m’oppose, ça va mal se passer »
  • Culpabilité : « Je n’ai pas le droit de faire passer mes besoins avant ceux des autres »
  • Loyautés familiales : « Dans ma famille, on ne fait pas de vagues »

Ces peurs et croyances sont ancrées dans votre esprit inconscient, qui agit comme un système de protection. Même si rationnellement vous voulez dire non, votre inconscient tire le frein à main (anxiété, gorge nouée, trou de mémoire, jambes tremblantes) pour vous « protéger » de ce qu’il perçoit comme un danger.

C’est pour cette raison que lire des conseils ou suivre une formation classique ne suffit souvent pas : le problème n’est pas dans votre tête consciente, mais dans vos automatismes inconscients.

Comment Développer Son Assertivité avec l’Hypnose Ericksonienne

C’est précisément ici que l’hypnose ericksonienne et l’hypnothérapie révèlent toute leur puissance.

La différence avec un coaching classique

Contrairement à un coaching traditionnel qui travaille sur le comportement (le « comment dire »), l’hypnose travaille sur la racine du blocage (le « pourquoi je n’y arrive pas »).

Qu’est-ce que l’hypnose ericksonienne ?

L’hypnose ericksonienne est une approche douce, respectueuse et non directive. En état d’hypnose (un état de conscience modifié très naturel, similaire à la rêverie), vous ne dormez pas. Vous restez conscient, mais vous accédez plus facilement à votre esprit inconscient.

Comment nous travaillons ensemble pour développer votre assertivité

1. Identifier les croyances limitantes

Nous dialoguons avec votre inconscient (par des métaphores, des suggestions) pour comprendre ce qui, en vous, associe l’affirmation de soi à quelque chose de négatif.

2. « Mettre à jour » les anciens schémas

Nous aidons votre inconscient à comprendre que vous n’êtes plus l’enfant qui craignait la punition. Vous êtes un adulte capable de gérer un désaccord sans danger.

3. Désensibiliser la peur

Nous travaillons à réduire la charge émotionnelle liée à la peur du rejet ou du conflit, pour que vous puissiez prendre vos décisions avec calme et sérénité.

4. Construire de nouveaux automatismes

Par la visualisation (futurisation), nous permettons à votre cerveau de « répéter » des scénarios où vous êtes assertif. Vous créez de nouveaux chemins neuronaux, rendant ce nouveau comportement plus naturel et automatique.

5. Renforcer l’estime de soi

L’hypnose est un outil formidable pour renforcer votre sécurité intérieure, votre « droit » d’exister pleinement et de prendre votre place légitime.

L’objectif de l’hypnose pour l’assertivité

L’objectif n’est pas de vous transformer en une personne agressive ou froide, mais de vous donner le choix. Le choix de dire « oui » quand c’est un vrai oui, et « non » quand c’est un non, en toute sérénité.

Techniques pratiques pour développer son assertivité au quotidien

En complément du travail en hypnose, voici des techniques concrètes à appliquer :

1. Utilisez la méthode DESC

  • Décrire les faits objectivement
  • Exprimer vos émotions et besoins
  • Suggérer une solution
  • Conclure sur les conséquences positives

2. Pratiquez le « disque rayé »

Répétez calmement votre position sans vous justifier excessivement : « Je comprends, mais ma décision reste la même. »

3. Formulez des demandes claires

Remplacez « Tu pourrais peut-être… » par « J’ai besoin que tu… » ou « Je souhaite que… »

4. Acceptez de dire « non » sans justification

« Non, je ne peux pas » est une phrase complète. Vous n’avez pas besoin de vous justifier pendant 10 minutes.

5. Validez les émotions de l’autre avant d’exprimer les vôtres

« Je comprends que tu sois déçu, ET j’ai besoin de respecter mes limites. »

Prêt(e) à Développer Votre Assertivité et Trouver Votre Voix ?

Développer son assertivité n’est pas un luxe, c’est la clé d’une vie alignée avec vos valeurs.

Si vous êtes fatigué(e) de :

  • Subir les situations sans oser vous exprimer
  • Vous excuser d’exister ou de prendre de la place
  • Regretter vos mots ou votre silence après une interaction

…il est peut-être temps d’explorer ce qui vous retient vraiment.

L’hypnothérapie vous accompagne en douceur pour libérer cette force tranquille qui est déjà en vous. Non pas en vous donnant des recettes toutes faites, mais en déverrouillant les freins inconscients qui vous empêchent d’être pleinement vous-même.


Vous souhaitez développer votre assertivité avec l’hypnose ericksonienne ? Contactez-moi pour un premier échange et découvrez comment nous pouvons travailler ensemble sur vos blocages spécifiques.


FAQ : Développer son Assertivité

Q : Combien de temps faut-il pour développer son assertivité ?
R : Cela dépend de vos blocages spécifiques. Avec l’hypnose, certaines personnes ressentent un changement dès 3 à 5 séances, tandis que d’autres ont besoin d’un accompagnement plus approfondi.

Q : L’assertivité, c’est devenir égoïste ?
R : Non, c’est exactement l’inverse ! L’assertivité consiste à respecter AUTANT vos besoins que ceux des autres. L’égoïsme, c’est ne penser qu’à soi au détriment d’autrui.

Q : Peut-on apprendre l’assertivité sans hypnose ?
R : Oui, mais si vous avez déjà essayé des techniques classiques sans succès durable, c’est probablement que le blocage est inconscient. L’hypnose accélère et pérennise les changements.

Q : L’hypnose pour l’assertivité fonctionne-t-elle pour tout le monde ?
R : L’hypnose est efficace pour la grande majorité des personnes motivées. L’essentiel est d’être prêt(e) à explorer vos schémas et ouvert(e) au processus.

Prendre Soin de sa Santé Mentale : 11 Gestes du Quotidien

Tout comme notre santé physique, notre santé mentale s’entretient. Le site santementale-info-service.fr propose une série de conseils pratiques, validés par des experts, pour cultiver notre bien-être psychique au quotidien.

Loin d’être des solutions miracles, ces habitudes simples, lorsqu’elles sont combinées, peuvent faire une réelle différence. Elles se regroupent en plusieurs grandes catégories :

1. Prendre soin de son corps

Notre état physique et notre état mental sont intimement liés.

  • Bouger plus : L’activité physique régulière est reconnue pour ses bienfaits sur l’humeur.
  • Bien dormir : Un sommeil de qualité est essentiel à l’équilibre psychique.
  • Manger mieux : Une alimentation équilibrée contribue à notre bien-être général.
  • S’aérer : S’exposer à la lumière du jour et être au contact de la nature a des effets positifs prouvés.
  • Se relaxer : Des exercices simples de relaxation peuvent aider à apaiser les tensions.

2. Cultiver son esprit

La manière dont nous gérons nos pensées et nos émotions est cruciale.

  • Reconnaître ses émotions : Apprendre à identifier, accueillir et réguler ses émotions aide à préserver son équilibre.
  • Se centrer sur le positif : S’entraîner à remarquer et apprécier les aspects satisfaisants de la vie peut améliorer notre santé mentale.

3. Soigner ses relations

L’être humain est un être social ; nos liens avec les autres sont un pilier.

  • Être là les uns pour les autres : L’entraide et le soutien mutuel renforcent les liens et nous font nous sentir mieux.
  • Parler quand ça ne va pas : Oser demander de l’aide lorsque l’on ressent une souffrance est déjà un premier pas vers le mieux-être.

4. S’accorder du temps

  • Pratiquer un loisir : S’adonner à une activité qui nous plaît, sans pression de résultat, est très bénéfique.

Le site souligne également l’importance d’être vigilant à sa consommation de substances psychoactives (tabac, alcool, drogues), qui peuvent avoir un impact négatif direct sur la santé mentale.

En conclusion, prendre soin de sa santé mentale est un ensemble d’actions quotidiennes. Et si, malgré tout, la souffrance persiste, le conseil le plus important reste le même : il faut en parler.

🧠 Casser le Cercle : Comprendre les Prophéties Auto-réalisatrices et le Rôle de l’Hypnose

Avez-vous déjà redouté un événement au point d’avoir l’impression de l’avoir vous-même provoqué ? Commencer un entretien d’embauche en pensant « Je vais le rater » et finir par bafouiller, perdant tous vos moyens ? Si oui, vous avez fait l’expérience directe d’une prophétie auto-réalisatrice.

Ce concept, loin d’être anecdotique, est un mécanisme psychologique puissant qui façonne notre quotidien. Heureusement, des outils comme l’hypnose offrent des clés pour reprendre le contrôle de ces scénarios inconscients.


Qu’est-ce qu’une Prophétie Auto-réalisatrice ?

La prophétie auto-réalisatrice est un concept sociologique et psychologique, popularisé par le sociologue Robert K. Merton.

La définition simple : C’est une croyance ou une attente (une « prophétie ») concernant un événement futur, qui influence notre comportement d’une manière telle qu’elle finit par provoquer la réalisation de cet événement.

En d’autres termes, parce que nous croyons qu’une chose va arriver, nous agissons (souvent inconsciemment) de manière à ce qu’elle arrive.

Le Mécanisme : La Boucle de Rétroaction

Ce phénomène fonctionne comme un cercle vicieux (ou vertueux, dans de rares cas) :

  1. La Croyance (La Prophétie) : Tout commence par une conviction. Exemple : « Je suis nul(le) en public, je vais bégayer. »
  2. Le Comportement Adapté : Cette croyance modifie notre comportement. Exemple : En montant sur scène, la personne se focalise sur sa peur, sa gorge se noue, sa respiration devient courte.
  3. Le Résultat (La Réalisation) : Le comportement provoque le résultat attendu. Exemple : La gorge nouée et le stress intense font que la personne bégaye effectivement.
  4. Le Renforcement : Le résultat vient confirmer la croyance initiale. Exemple : « Tu vois, je le savais ! Je suis vraiment nul(le). »

Le problème majeur est que la personne attribue le résultat à une fatalité extérieure (« Je suis comme ça ») plutôt qu’à son propre comportement, qui a été dicté par la croyance initiale. On retrouve cela dans tous les domaines : relations (« Personne ne m’apprécie »), travail (« Je n’aurai jamais cette promotion ») ou santé (« Je tombe toujours malade en hiver »).


🔄 Pourquoi est-il si difficile de briser ce cycle seul ?

Ces prophéties sont puissantes car elles s’ancrent profondément dans notre inconscient.

  • Le Biais de Confirmation : Notre cerveau est programmé pour chercher des preuves qui confirment ce qu’il croit déjà. Si vous croyez que les gens sont hostiles, vous remarquerez le moindre froncement de sourcil et ignorerez les sourires.
  • Les Comportements Automatiques : Les actions qui mènent à l’échec (ton de voix hésitant, évitement du regard, posture fermée) ne sont pas conscientes. Elles sont des réflexes pilotés par la croyance racine.

C’est pourquoi la simple « volonté » ou la « pensée positive » consciente (« Allez, sois confiant ! ») est souvent inefficace. Le « programme » inconscient est plus fort et reprend le dessus sous pression.


💡 L’Hypnose : Reprogrammer la Prophétie à la Source

C’est ici que l’hypnothérapie entre en jeu. L’hypnose n’est pas du sommeil ou de la magie ; c’est un état de conscience modifié (similaire à la rêverie ou à l’hyper-concentration) qui permet de communiquer directement avec l’inconscient.

L’objectif de l’hypnose n’est pas de nier la réalité, mais de casser la boucle croyance -> comportement.

1. Identifier la Croyance Racine

Souvent, la prophétie (« Je vais rater ») n’est que le symptôme d’une croyance plus profonde (« Je ne suis pas à la hauteur », « Je ne mérite pas de réussir »). En état d’hypnose, l’hypnothérapeute aide la personne à identifier cette croyance racine, souvent liée à des expériences passées, sans avoir besoin de les revivre douloureusement.

2. Contourner le « Facteur Critique »

À l’état de veille, notre esprit conscient (le « facteur critique ») rejette les suggestions qui contredisent ses croyances.

  • Si je vous dis : « Tu es incroyablement confiant », votre esprit critique répond : « Non, c’est faux, la preuve hier… »
  • En état d’hypnose, ce filtre est abaissé. L’inconscient devient réceptif à de nouvelles informations.

3. La Reprogrammation par Suggestions et Métaphores

Une fois l’inconscient accessible, le thérapeute utilise des suggestions positives et des métaphores adaptées.

Plutôt que de dire « Tu ne rateras pas », la suggestion sera constructive : « À partir de maintenant, chaque fois que tu prendras la parole, tu ressentiras un calme profond et tes idées s’exprimeront avec clarté. »

L’inconscient comprend mieux le langage symbolique. Le thérapeute peut utiliser la métaphore d’un vieux logiciel qu’on met à jour, ou d’un chemin que l’on réoriente.

4. La Visualisation et la Projection Future

C’est l’étape la plus puissante contre les prophéties auto-réalisatrices. L’hypnothérapeute guide la personne pour qu’elle visualise et ressente la situation redoutée (l’entretien, la prise de parole) en train de se dérouler parfaitement.

Le cerveau ne fait pas bien la différence entre une expérience intensément visualisée et une expérience réellement vécue. En « vivant » le succès en avance sous hypnose, on crée un nouveau souvenir de référence.

La prochaine fois que la situation se présente, l’inconscient n’a plus seulement l’échec comme référence, il a aussi ce nouveau « programme » de réussite. La prophétie a été réécrite.

Conclusion

Les prophéties auto-réalisatrices sont la preuve que nos pensées et nos croyances ont un impact direct sur notre réalité matérielle. Nous ne sommes cependant pas prisonniers de nos anciens scénarios.

L’hypnose thérapeutique offre un levier de changement puissant en s’adressant directement à la source du problème : le programme inconscient. En modifiant la croyance racine et en créant de nouvelles expériences de référence par la visualisation, l’hypnose permet de transformer un cercle vicieux d’échec en un cercle vertueux de réussite.

La Loi de Goodhart : Quand les KPI Détruisent la Qualité de Vie au Travail

Dans un monde professionnel obsédé par les données, les KPI (Key Performance Indicators) et les tableaux de bord, une loi économique méconnue explique pourquoi tant d’équipes performantes se sentent soudainement stressées, désengagées et cyniques. Il s’agit de la loi de Goodhart, un principe qui montre comment la poursuite d’un chiffre peut détruire la mission même qu’il est censé mesurer, avec des conséquences directes sur le bien-être au travail et les risques psychosociaux.

Qu’est-ce que la loi de Goodhart ? Définition et origine

La loi de Goodhart est un principe économique et social qui décrit un piège courant dans l’utilisation des indicateurs de performance. Sa formulation la plus célèbre est la suivante :

« Quand une mesure devient un objectif, elle cesse d’être une bonne mesure. »

En d’autres termes, dès que l’on commence à évaluer et récompenser les gens sur la base d’un indicateur statistique précis, ceux-ci vont concentrer leurs efforts pour optimiser cet indicateur, souvent au détriment de l’objectif réel ou global que la mesure était censée représenter.

Ce décalage entre le travail réel et le travail mesuré est une source majeure de stress professionnel et de risques psychosociaux. Les employés ne sont plus incités à bien faire leur travail, mais à faire en sorte que le chiffre soit bon. Cette pression pour « jouer avec le système » vide le travail de son sens, favorise le désengagement et a une influence directe et néfaste sur la Qualité de Vie au Travail (QVT).

Origine et formulation de Charles Goodhart

Auteur : Elle a été formulée par l’économiste britannique Charles Goodhart en 1975.

Contexte initial : Goodhart l’a d’abord appliquée à la politique monétaire. Il observait que si une banque centrale tentait de réguler l’économie en ciblant un indicateur comme la masse monétaire, les banques et les investisseurs adapteraient leur comportement pour contourner cette règle, rendant l’indicateur inutile.

Formulation originale (plus technique) : « Toute régularité statistique observée tendra à s’effondrer dès lors qu’une pression sera exercée sur elle à des fins de contrôle. »

Bien que née dans le contexte économique, cette loi s’applique parfaitement au management moderne et explique de nombreux dysfonctionnements organisationnels qui mènent au burn-out et à la détérioration du climat social en entreprise.

L’Effet Cobra : L’exemple historique qui illustre le piège des indicateurs

L’exemple le plus célèbre illustrant ce concept est « l’effet cobra », antérieur à la loi elle-même. Cette anecdote historique démontre de manière frappante comment un indicateur mal conçu peut produire l’effet inverse de celui recherché.

Le problème : À l’époque de l’Inde coloniale britannique, la ville de Delhi était infestée de cobras venimeux, représentant un danger pour la population.

La mesure (devenue objectif) : Le gouvernement colonial a mis en place une prime financière pour chaque cobra mort rapporté aux autorités.

Le résultat (pervers) : Au début, la mesure a fonctionné et le nombre de cobras diminua. Mais rapidement, des citoyens entreprenants ont compris qu’ils pouvaient tirer profit du système. Ils ont commencé à élever des cobras dans le seul but de les tuer et de toucher la prime.

La conséquence : Lorsque le gouvernement s’en est rendu compte et a supprimé la prime, les éleveurs ont relâché tous leurs cobras devenus sans valeur marchande. La population de cobras à Delhi était finalement plus importante qu’auparavant. L’objectif (la prime par cobra) avait totalement remplacé le but réel (réduire le nombre de cobras et protéger la population).

Cet effet cobra se reproduit quotidiennement dans nos organisations modernes, sous des formes moins spectaculaires mais tout aussi contre-productives.

La loi de Goodhart en entreprise : Impact sur le stress et la QVT

C’est dans le management quotidien et la gestion des ressources humaines que la loi de Goodhart a les effets les plus délétères sur la QVT et l’engagement des collaborateurs. Les indicateurs, conçus pour aider au pilotage, deviennent des sources de pression absurde et de souffrance au travail.

Service client : La pression du nombre de tickets

Le KPI problématique : Si les agents sont évalués uniquement sur le « nombre de tickets traités par heure » ou le « temps de résolution moyen », ils seront incités à clore les demandes le plus vite possible, quitte à mal répondre au client, à donner des solutions superficielles ou à transférer le problème vers un autre service.

Impact QVT et stress : L’employé subit un stress intense lié à la pression chronométrique, tout en sachant qu’il ne satisfait pas réellement le client. La QVT s’érode car la fierté du travail bien fait est remplacée par la frustration de devoir « bâcler » pour atteindre un quota. Cette dissonance cognitive entre les valeurs professionnelles et les comportements imposés est un facteur majeur de risques psychosociaux et peut mener au burn-out.

L’effet cobra : Les agents développent des stratégies d’évitement (ne pas répondre aux demandes complexes), de transfert abusif, ou de clôture prématurée des tickets. Le service client se dégrade, les réclamations augmentent, créant encore plus de tickets à traiter dans un cercle vicieux.

Développement logiciel : Les tests inutiles

Le KPI problématique : Si une équipe de développeurs est évaluée sur le « pourcentage de couverture de code par les tests automatisés », les développeurs pourraient écrire des tests inutiles qui « cochent la case » de l’indicateur, mais ne vérifient pas réellement la qualité, la robustesse ou la sécurité du logiciel.

Impact QVT et stress : L’équipe atteint l’objectif chiffré, mais le produit reste fragile. Cela crée une « dette technique » invisible et un stress futur lors des pannes inévitables. Le sens du métier (créer un produit fonctionnel et fiable) est perdu, remplacé par une course au pourcentage. Les développeurs perdent leur motivation intrinsèque et leur engagement professionnel.

L’effet cobra : Les tests deviennent une formalité bureaucratique plutôt qu’un outil de qualité. Les bugs passent à travers, les incidents en production se multiplient, et l’équipe passe plus de temps à éteindre des incendies qu’à innover.

Ventes : Le piège des objectifs à court terme

Le KPI problématique : Des objectifs basés uniquement sur le « nombre de nouveaux contrats signés » ou le « chiffre d’affaires mensuel » peuvent pousser les commerciaux à vendre des produits inadaptés aux besoins réels des clients, à survendre des promesses intenables, ou à privilégier les ventes rapides au détriment de la relation client durable.

Impact QVT et stress : La pression du chiffre à court terme crée un environnement de travail toxique et stressant. La QVT est remplacée par l’anxiété permanente d’atteindre le quota, quel qu’en soit le coût pour la réputation de l’entreprise, la satisfaction client ou l’éthique professionnelle. Cette culture du résultat immédiat génère une compétition malsaine entre collègues et détruit la cohésion d’équipe.

L’effet cobra : Les clients insatisfaits génèrent des résiliations en cascade, une mauvaise réputation de l’entreprise, et une perte de confiance. Le coût d’acquisition client augmente tandis que la fidélisation s’effondre. À long terme, le chiffre d’affaires décline malgré les efforts frénétiques des commerciaux.

Loi de Goodhart dans le service public : Éducation et police

Le secteur public n’est pas épargné par ce phénomène. L’importation de la « culture du résultat » et du management par objectifs dans la fonction publique y génère les mêmes effets pervers, avec des conséquences sur la santé mentale au travail des agents.

Éducation : Le bachotage généralisé

Le KPI problématique : Si les enseignants sont évalués principalement sur le « taux de réussite de leurs élèves » à un examen standardisé, ils pourraient être tentés de « bachoter » (enseigner uniquement pour réussir l’examen) plutôt que de développer la compréhension profonde, la pensée critique ou la curiosité intellectuelle des élèves.

Impact : Le stress est transféré aux élèves ET aux enseignants, dont la mission éducative fondamentale est dévoyée. Les enseignants perdent le sens de leur vocation, développent un sentiment d’imposture et subissent une pression évaluative constante. Les élèves apprennent à mémoriser sans comprendre.

L’effet cobra : Le niveau réel baisse tandis que les résultats artificiels augmentent. Les diplômes se dévaluent, et la société dans son ensemble en paie le prix à long terme.

Police : La statistique avant la sécurité

Le KPI problématique : Si les services de police sont évalués sur le « nombre d’arrestations » ou le « taux d’élucidation », ils pourraient se concentrer sur des délits mineurs faciles à constater (stationnement, petite délinquance) plutôt que de s’attaquer à la criminalité organisée ou complexe qui demande plus de temps et de ressources.

Impact QVT : Cela démotive profondément les agents qui sentent que leur travail est évalué de manière superficielle et que leur expertise n’est pas valorisée. Le sentiment d’utilité sociale diminue, facteur essentiel de bien-être au travail dans les métiers de service public.

L’effet cobra : La criminalité grave n’est pas traitée efficacement, le sentiment d’insécurité augmente, tandis que les statistiques officielles peuvent sembler bonnes.

5 Solutions pour éviter le piège de Goodhart et protéger la QVT

La loi de Goodhart nous avertit que les indicateurs de performance sont des outils de pilotage, pas des buts en soi. Abuser des chiffres mène à la bureaucratie, au stress chronique et à des comportements contre-productifs. Pour atténuer cet effet et protéger la santé mentale au travail, voici cinq stratégies éprouvées.

1. Multiplier les indicateurs de performance

Principe : Ne jamais utiliser un seul indicateur. Croiser plusieurs mesures complémentaires et parfois contradictoires pour avoir une vision équilibrée de la performance.

Exemple concret : Pour un service client, mesurer simultanément :

  • La quantité (nombre de tickets traités)
  • La qualité (score de satisfaction client)
  • La durabilité (taux de tickets non réouverts)
  • Le bien-être (niveau de stress auto-déclaré des agents)

Bénéfice QVT : Cette approche réduit la pression unilatérale sur un seul chiffre et reconnaît la complexité du travail réel. Les collaborateurs se sentent évalués de manière plus juste et complète.

2. Rotation des KPI et adaptation

Principe : Un bon indicateur s’use vite, car les gens apprennent rapidement à l’optimiser. Il faut donc faire évoluer régulièrement les métriques utilisées et les adapter aux contextes changeants.

Exemple concret : Alterner entre des KPI de qualité (satisfaction), de vitesse (délai de réponse), d’innovation (nouvelles solutions proposées) et de collaboration (aide aux collègues).

Bénéfice QVT : Cette variabilité empêche l’installation de stratégies de contournement et maintient l’attention sur le travail réel plutôt que sur l’optimisation d’un seul chiffre. Elle réduit aussi la monotonie et stimule l’engagement.

3. Management participatif et co-construction

Principe : Impliquer les personnes qui « font le travail » dans la définition des indicateurs les plus pertinents. Cette démarche participative est un levier majeur de QVT et de prévention des risques psychosociaux.

Exemple concret : Organiser des ateliers où les équipes proposent elles-mêmes les métriques qui reflètent le mieux la valeur de leur travail, puis valider collectivement ces choix.

Bénéfice QVT : Cette approche redonne du sens et du contrôle (autonomie) aux employés sur leur propre évaluation. L’autonomie est l’un des trois piliers fondamentaux de la motivation intrinsèque et du bien-être au travail. Les collaborateurs se sentent écoutés, respectés et parties prenantes du système plutôt que victimes d’un contrôle arbitraire.

4. Maintenir le sens et la vision stratégique

Principe : Toujours rattacher explicitement chaque mesure à l’objectif final et stratégique de l’organisation. Rappeler régulièrement le « pourquoi » derrière le « combien ».

Exemple concret : Dans les réunions d’équipe, commencer par rappeler la mission (ex: « Nous aidons nos clients à résoudre leurs problèmes ») avant de parler des chiffres. Raconter des histoires de réussite client plutôt que de se focaliser uniquement sur les statistiques.

Bénéfice QVT : Cette connexion au sens donne une perspective plus large et évite que le travail ne se réduise à une course aux chiffres. Le sens au travail est un facteur protecteur majeur contre le burn-out et un moteur puissant d’engagement professionnel.

5. Privilégier le jugement humain sur les données

Principe : Ne pas laisser un tableau de bord remplacer l’analyse qualitative, le contexte et le bon sens. Un bon manager doit savoir quand et pourquoi le chiffre ment ou ne raconte qu’une partie de l’histoire.

Exemple concret : Lors des évaluations, prendre le temps d’échanger qualitativement avec les collaborateurs sur leurs réalisations, leurs difficultés et leur ressenti, plutôt que de se limiter à un score quantitatif automatisé.

Bénéfice QVT : Cette reconnaissance du contexte, de l’effort qualitatif et des situations particulières est essentielle pour réduire le stress et valoriser réellement le travail effectué. Les employés se sentent considérés comme des êtres humains et non comme des machines à produire des statistiques.

Conclusion : Remettre les KPI à leur juste place pour une performance durable

La loi de Goodhart n’est pas une critique de la mesure ou des indicateurs de performance en soi, mais un avertissement salutaire contre leur idolâtrie et leur utilisation abusive. Les KPI sont des outils précieux quand ils sont utilisés avec intelligence, nuance et dans le respect du travail réel.

En oubliant le « pourquoi » au profit du « combien », en transformant les moyens en fins, les organisations créent des environnements de travail absurdes, démotivants et générateurs de souffrance. Cette obsession du chiffre alimente les risques psychosociaux, le désengagement des collaborateurs et in fine, la sous-performance organisationnelle.

Restaurer la Qualité de Vie au Travail et construire une performance durable exige de remettre les chiffres à leur juste place : celle d’outils au service de l’intelligence humaine, du sens et de la mission collective, et non l’inverse. Un management bienveillant et efficace sait articuler mesure objective et jugement qualitatif, contrôle et confiance, résultats et bien-être.

Comme le résume parfaitement la loi de Goodhart : quand la mesure devient l’objectif, nous perdons de vue ce qui compte vraiment. Et ce qui compte vraiment, c’est la capacité des organisations à créer de la valeur durablement, tout en préservant la santé et l’épanouissement des femmes et des hommes qui les composent.

La Fontaine, ce coach insoupçonné : pourquoi ses fables sont de puissants outils de changement, aujourd’hui encore

Plus de trois siècles après sa mort, Jean de La Fontaine n’est pas qu’un souvenir d’écolier poussiéreux, cantonné aux récitations de « Maître Corbeau ». En réalité, le fabuliste est peut-être l’un de nos contemporains les plus pertinents.

Ses fables, bien plus que de simples leçons de morale, sont de profondes métaphores de la psychologie humaine. Elles constituent une boîte à outils formidable pour quiconque cherche à changer de perspective sur une situation. C’est pourquoi elles résonnent si fort dans des approches comme l’hypnose, où le « recadrage » – l’art de voir un problème sous un angle nouveau – est la clé de la solution.

En utilisant le « masque animalier », La Fontaine nous offre un miroir grossissant mais déculpabilisant de nos propres comportements.

🧒 Pour les enfants : Le grand théâtre des émotions et des conséquences

Pour les plus jeunes, les Fables sont une première initiation brillante à l’intelligence sociale et émotionnelle. L’animal permet à l’enfant d’explorer des concepts complexes en toute sécurité.

  • Le Corbeau et le RenardLa morale : « Apprenez que tout flatteur / Vit aux dépens de celui qui l’écoute. »C’est la leçon sur la vanité et la flatterie. Pour l’enfant, c’est apprendre à reconnaître quand on lui dit des choses « juste pour plaire » et à ne pas tout « gober » (au sens propre comme au figuré !). La métaphore est simple : ton « fromage » (ta fierté, ton jouet, ta confiance) est précieux, ne le lâche pas au premier compliment.
  • Le Lièvre et la TortueLa morale : « Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. »C’est l’antidote à l’arrogance et à l’impulsivité. Pour l’enfant, c’est la valorisation de la constance et de l’effort patient. La métaphore l’aide à comprendre que ce n’est pas le plus « rapide » ou le plus « brillant » en apparence qui gagne, mais celui qui va au bout de son projet.
  • La Cigale et la FourmiLa morale (sous forme de chute) : « Vous chantiez ? j’en suis fort aise : / Eh bien ! dansez maintenant. »Au-delà de la dureté apparente de la Fourmi, c’est une métaphore de la prévoyance et de la responsabilité. Elle pose une question fondamentale : comment équilibrer le plaisir immédiat (chanter tout l’été) et la préparation du futur (préparer l’hiver) ?

🧔 Pour les adultes : Des stratégies de vie et des recadrages puissants

Pour les adultes (et en thérapie), la morale simpliste s’efface au profit d’une lecture beaucoup plus stratégique et psychologique. Les fables deviennent des scénarios pour explorer nos blocages.

  • Le Chêne et le Roseau : La flexibilité comme vraie force.La morale (dite par le Roseau) : « Je plie, et ne romps pas. »C’est peut-être la métaphore thérapeutique par excellence. Le Chêne, c’est notre rigidité, nos certitudes, notre « moi je » qui veut résister à tout prix. Le Roseau, c’est la flexibilité, l’acceptation, l’adaptabilité.
    • En hypnose : On peut demander à une personne rigide, stressée, qui lutte contre les événements : « Préférez-vous être le Chêne, qui semble si fort mais qui casse net face à la tempête, ou le Roseau, qui semble si fragile mais qui se relève toujours après le passage du vent ? » Cette fable permet de recadrer la vulnérabilité comme une forme de résilience supérieure.
  • Le Loup et l’Agneau : Identifier l’impuissance et la mauvaise foi.La morale : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. »Cette fable, qui ouvre sur sa propre morale, est un outil puissant pour les personnes qui se sentent victimes d’injustice ou de manipulation. Elle met en lumière les mécanismes de la mauvaise foi et de l’abus de pouvoir.
    • En hypnose : Plutôt que de rester l’Agneau impuissant qui tente de se justifier, la fable permet de prendre du recul. Elle invite à sortir du dialogue de justification (puisque le Loup n’écoute pas) et à changer de stratégie. La solution n’est pas de « mieux » argumenter, mais de reconnaître que le jeu est truqué et de chercher une autre issue.
  • Le Lion et le Rat : Repenser l’interdépendance.Les morales : « Il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde : / On a souvent besoin d’un plus petit que soi. » (placée au début) et « Patience et longueur de temps / Font plus que force ni que rage. » (placée à la fin).Cette fable est parfaite pour travailler sur l’estime de soi ou sur l’orgueil.
    • Pour la personne qui se sent « Rat » (petite, inutile) : Elle réalise qu’elle a une valeur unique, une compétence spécifique (ronger une corde) que même le « Roi » (le patron, le parent, le conjoint) n’a pas.
    • Pour la personne qui se sent « Lion » (puissante, orgueilleuse) : Elle apprend l’humilité et réalise que sa puissance dépend aussi des autres. C’est un recadrage sur l’interdépendance et la patience.

🌀 La Fontaine et l’hypnose : Le « comme si » qui libère

L’état hypnotique favorise la pensée métaphorique. Le sujet est plus ouvert à voir les choses différemment, car son « esprit critique » (le Chêne rigide) est mis en veille.

L’utilisation d’une fable en séance permet de créer une dissociation. Le patient n’est plus « lui-même » avec son problème insoluble ; il devient un observateur extérieur regardant un Corbeau, un Loup ou un Lièvre.

En observant le Lièvre s’endormir, le patient peut comprendre son propre schéma de procrastination ou d’auto-sabotage, non pas comme une fatalité, mais comme un comportement qu’il est possible de changer. Il n’est pas « un procrastinateur » (une identité figée), il est « celui qui agit comme le Lièvre » (un rôle qu’il peut choisir de quitter).

La fable permet de « rejouer la scène » intérieurement et de se demander : « Et si la Cigale avait aussi stocké quelques grains ? Et si le Corbeau avait compris le jeu du Renard et lui avait jeté le fromage au visage en riant ? »

En nous invitant à explorer ces scénarios alternatifs, La Fontaine ne nous donne pas des réponses toutes faites, mais nous offre la plus belle des permissions : celle d’envisager un autre point de vue.

« Toc Toc » : Quand le Divan S’invite sur Scène

La pièce « Toc Toc » du dramaturge français Laurent Baffie est devenue un phénomène théâtral, non seulement pour ses dialogues percutants et son humour décapant, mais aussi pour sa capacité à aborder un sujet sensible avec une humanité surprenante. En réunissant dans la salle d’attente d’un psychiatre de renom une brochette de personnages hauts en couleur, tous atteints de Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC), la pièce réussit le pari de faire rire d’une souffrance bien réelle, sans jamais s’en moquer.

Mais au-delà du rire, « Toc Toc » ouvre une fenêtre sur la complexité de ces troubles. Et si, en sortant du théâtre, on s’interrogeait sur les solutions ? Parmi les approches thérapeutiques qui gagnent en reconnaissance pour la gestion de l’anxiété liée aux TOC, l’hypnothérapie offre des pistes intéressantes.

« Toc Toc » : Le Rire comme Thérapie de Groupe Inattendue

Le postulat de « Toc Toc » est simple : six patients attendent le célèbre Dr Stern, un spécialiste des TOC. L’ennui, c’est que le médecin est en retard. Très en retard.

Nous rencontrons alors :

  • Fred, atteint du syndrome de Gilles de la Tourette, qui ne peut s’empêcher de jurer (coprolalie).
  • Vincent, un arithmomane qui compte absolument tout.
  • Blanche, une nosophobe terrorisée par les microbes, qui se lave les mains compulsivement.
  • Marie, qui souffre de palilalie et vérifie sans cesse si elle a bien fermé sa porte ou ses clés.
  • Lili, qui répète chaque phrase deux fois (écholalie/palilalie).
  • Bob, obsédé par la symétrie et incapable de marcher sur les lignes.

Contraints d’attendre ensemble, ces personnages vont, à leur manière, créer une thérapie de groupe improvisée. La pièce de Baffie est brillante en ce qu’elle montre que derrière le symptôme (le « Toc »), il y a une personne qui souffre, et que la première étape de la guérison est peut-être la dédramatisation et la solidarité.

Au-delà de la Scène : Comprendre le Mécanisme du TOC

Ce que la pièce illustre avec humour, c’est le cycle infernal du TOC. Un TOC est un trouble anxieux qui se caractérise par deux composantes :

  1. Les Obsessions : Des pensées, des images ou des impulsions intrusives et indésirables qui génèrent une anxiété intense (par exemple, la peur des microbes pour Blanche, ou le doute pathologique pour Marie).
  2. Les Compulsions : Des comportements répétitifs ou des actes mentaux (les « Tocs ») que la personne se sent obligée d’accomplir pour neutraliser l’obsession et réduire l’anxiété (se laver les mains, compter, vérifier, ranger).

Le soulagement est temporaire. Le TOC est un cercle vicieux : la compulsion renforce l’obsession à long terme, car le cerveau apprend que seul ce rituel peut apaiser l’angoisse.

L’Hypnothérapie : Reprogrammer le Disque Dur de l’Anxiété

Si le Dr Stern n’arrive jamais dans la pièce, dans la vie réelle, des solutions existent. Les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC), notamment l’Exposition avec Prévention de la Réponse (EPR), sont la référence. L’hypnothérapie, souvent utilisée en complément, peut s’avérer un outil puissant pour aider les personnes souffrant de TOC.

Voici comment l’hypnothérapie peut intervenir :

1. Casser le Lien Anxiété-Compulsion

L’hypnose est, avant tout, un état de relaxation profonde et de concentration focalisée. Pour une personne atteinte de TOC, dont le niveau d’anxiété de base est souvent très élevé, l’hypnose permet d’abord d’abaisser le niveau de stress général. En état d’hypnose, le thérapeute peut aider le patient à dissocier l’obsession (la pensée « cette poignée est sale ») de la réponse émotionnelle (la panique). L’objectif est de permettre au patient de ressentir l’obsession sans que celle-ci ne déclenche l’alarme de l’anxiété qui mène à la compulsion.

2. Modifier les Associations Inconscientes

Les TOC sont des automatismes profondément ancrés dans l’inconscient. L’hypnothérapie travaille directement avec cette partie de l’esprit. En utilisant des suggestions et des métaphores, l’hypnothérapeute peut aider le patient à « reprogrammer » sa réponse.

  • Pour Blanche (peur des microbes) : On pourrait travailler sur la perception de son système immunitaire, le visualisant comme une armée puissante et compétente, réduisant ainsi le besoin de « protection » externe (le lavage).
  • Pour Vincent (arithmomanie) : Le travail pourrait se concentrer sur le fait de trouver un « point de complétude » interne, de ressentir que les choses sont « justes » sans avoir besoin de la validation d’un chiffre.

3. L’Exposition en Imagination (EPR hypnotique)

L’hypnose est un outil formidable pour la visualisation. Le thérapeute peut guider le patient à s’exposer « en imagination » à la situation redoutée, tout en restant dans un état de calme.

  • Pour Marie (vérification) : Elle pourrait se visualiser en train de quitter sa maison, de fermer la porte une seule fois, et de ressentir l’anxiété monter… puis redescendre sans qu’elle ne retourne vérifier. En vivant cela en état hypnotique, elle « prouve » à son cerveau qu’elle peut survivre à l’inconfort, ce qui désamorce le besoin de compulsion.

4. Renforcer le « Moi » et la Confiance

Enfin, l’hypnose est très efficace pour renforcer l’estime de soi et le sentiment de contrôle. Pour une personne dont la vie est dictée par ses TOC, reprendre le pouvoir est essentiel. L’hypnothérapeute aide le patient à se reconnecter à ses propres ressources, à sa capacité de choisir sa réponse plutôt que de la subir.

Conclusion

« Toc Toc » nous fait rire aux larmes, mais nous rappelle surtout que les troubles anxieux sont un fardeau. Si la solidarité montrée dans la pièce est un baume, elle ne remplace pas une prise en charge adaptée. L’hypnothérapie, en permettant de dialoguer avec l’inconscient et de désamorcer les mécanismes de l’anxiété à leur source, offre une voie complémentaire et efficace pour aider les « Blanche », « Vincent » et « Fred » du monde réel à retrouver leur liberté de penser et d’agir.

Arrêter de fumer par l’hypnose : et si vous n’aviez jamais été fumeur ?

Fermez les yeux un instant. Imaginez que cette toute première cigarette – celle qui a tout changé – n’ait jamais existé. Pas de première bouffée, pas de dépendance, pas de combat quotidien. Juste vous, libre, respirant pleinement.

Et si l’hypnose pouvait vous aider à réécrire cette histoire ?

L’hypnose pour arrêter de fumer : une approche transformatrice

L’arrêt du tabac par hypnose offre une méthode unique pour se libérer définitivement de la cigarette. Contrairement aux substituts nicotiniques ou aux méthodes de sevrage classiques, cette approche vous permet de retourner à l’origine même de votre dépendance et de transformer ce moment fondateur.

Dans cet état de conscience modifiée, quelque chose de remarquable se produit. Vous vous retrouvez face à cette première cigarette, mais cette fois avec la sagesse et la force d’aujourd’hui. Vous percevez les détails : l’ambiance, les visages, les sensations. Et surtout, vous ressentez quelque chose de nouveau : la possibilité de refuser.

Comment fonctionne l’hypnose pour l’arrêt du tabac ?

Ce n’est pas une simple technique de relaxation. C’est une véritable expérience de transformation où votre subconscient fait un travail profond pour arrêter de fumer durablement. En état de transe hypnotique, vous revisitez ce moment pivot et, guidé avec bienveillance, vous faites un choix différent.

Les résistances – cette peur d’être exclu, ce besoin d’appartenance – sont accueillies et travaillées avec douceur. Car votre valeur n’a jamais dépendu d’une cigarette. Elle a toujours été là, en vous.

Puis vient ce moment extraordinaire : vous ressentez dans tout votre être ce que signifie n’avoir jamais fumé. Cette légèreté. Cette liberté. Ce bien-être profond qui accompagne un véritable sevrage tabagique.

Pourquoi choisir l’hypnose pour arrêter de fumer ?

Cette méthode d’arrêt du tabac par hypnose, largement utilisée dans le monde anglo-saxon, s’appuie sur une compréhension fine du fonctionnement de votre esprit. En travaillant directement avec votre subconscient, elle :

  • Défait les liens invisibles qui vous attachent au tabac
  • Construit une vision claire et motivante de votre avenir sans cigarette
  • Installe un dégoût naturel de la cigarette
  • Libère votre respiration et votre vitalité

L’hypnose pour arrêter de fumer agit sur la dépendance comportementale et émotionnelle, là où se situe le véritable enjeu de l’addiction au tabac.

Prêt à vous libérer du tabac définitivement ?

Si cette perspective vous touche et que vous souhaitez explorer comment l’hypnose peut vous aider à arrêter de fumer, découvrez mon accompagnement personnalisé ou contactez-moi directement.

Ensemble, nous définirons le chemin qui vous correspond pour un arrêt du tabac durable et serein.


Philippe Guibert
Hypnothérapeute spécialisé en sevrage tabagique

📞 06 60 32 94 84
✉️ contact@philghypno.fr

Libérez-vous du tabac en une séance d’hypnose. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui.

Hypnose de Spectacle vs Hypnothérapie : 10 Différences Fondamentales

L’hypnose de spectacle, popularisée par des émissions télévisées comme « Stars sous hypnose » ou des artistes de renom tels que Messmer, a spectaculairement remis l’hypnose au goût du jour. Elle a grandement contribué à sa redémocratisation au 21e siècle.

Cependant, cette popularité a un revers : elle véhicule de nombreuses représentations erronées sur ce qu’est réellement l’hypnose. Les hypnothérapeutes rencontrent très souvent des patients qui confondent le show et le soin.

Pourtant, l’hypnose de spectacle et l’hypnothérapie (notamment l’hypnose Ericksonienne) ont une approche et une finalité radicalement différentes. Pour y voir plus clair, nous avons classé leurs 10 distinctions majeures en quatre grandes thématiques.


Thématique 1 : La Finalité (Le « Pourquoi ? »)

La différence la plus fondamentale réside dans l’intention de départ.

1. L’Objectif : Divertir vs Soigner

  • Hypnose de spectacle : Le but est, comme son nom l’indique, le spectaculaire. L’hypnotiseur cherche à créer des phénomènes visibles et impressionnants pour divertir un public, l’émerveiller ou le faire rire.
  • Hypnothérapie : L’objectif est utile pour le patient. C’est lui qui définit son besoin : arrêter le tabac, vaincre une phobie, perdre du poids, ou travailler sur son développement personnel (estime de soi, etc.).

2. Le Bénéfice : Un Moment vs Un Changement

  • Hypnose de spectacle : Le bénéfice est le divertissement. On s’émerveille, on rit, on passe un moment « magique ».
  • Hypnothérapie : Le bénéfice est la thérapie ou le développement personnel. On obtient des changements concrets et durables dans sa vie.

Thématique 2 : Les Acteurs (Le « Qui ? »)

La relation entre le praticien et le sujet est radicalement opposée.

3. Le « Pouvoir » : L’Hypnotiseur vs Le Patient

  • Hypnose de spectacle : L’illusion est que l’hypnotiseur détient le pouvoir, à la manière d’un magicien.
  • Hypnothérapie : La réalité est que le patient détient tout le pouvoir. En thérapie, on rappelle que c’est la personne qui accepte les suggestions, qui décide d’entrer en hypnose et qui mobilise ses propres ressources pour changer.

4. La Posture : Autoritaire vs Collaboratif

  • Hypnose de spectacle : L’artiste adopte une position « haute », autoritaire. Il doit convaincre l’assistance qu’il détient une emprise et que les sujets subissent ses suggestions.
  • Hypnothérapie : Le thérapeute adopte une position « basse ». Il ne sait pas ce qui est le mieux pour son patient. Il se positionne comme un guide, un facilitateur, qui propose des outils dans une démarche de collaboration.

Thématique 3 : La Méthode (Le « Comment ? »)

Les techniques utilisées pour atteindre l’objectif sont diamétralement opposées.

5. La Sélection : Une Élite vs Tout le Monde

  • Hypnose de spectacle : L’hypnotiseur effectue une sélection drastique. Il ne garde que les personnes les plus réceptives, celles qui répondent le mieux, le plus vite et de la façon la plus spectaculaire.
  • Hypnothérapie : L’approche est ouverte à tous. Tout le monde est hypnotisable, car « l’hypnose est une autohypnose ». Le thérapeute s’adapte à la « carte du monde » du patient.

6. La Préparation : Impressionner vs Rassurer

  • Hypnose de spectacle : Le but est d’impressionner pour augmenter la suggestibilité. L’artiste utilise son charisme, des tests rapides (mains collées, etc.) et l’effet de groupe pour que les sujets « plongent ».
  • Hypnothérapie : Le but est de rassurer. Le thérapeute prend le temps d’expliquer ce qu’il va se passer, de déconstruire les mythes (liés à l’hypnose de spectacle !) et de confirmer que le patient gardera le contrôle.

7. Le Langage : Suggestions Directives vs Permissives

  • Hypnose de spectacle : Les suggestions sont directes, précises et autoritaires (« Dormez ! », « Vous oubliez le chiffre 7 ! »).
  • Hypnothérapie : Les suggestions sont indirectes, floues et permissives. Le style Ericksonien utilise des métaphores et des tournures ouvertes (« Et peut-être que vous allez pouvoir vous autoriser à ressentir… »).

Thématique 4 : Le Contexte (Le « Où et Quand ? »)

Enfin, l’environnement et la logistique n’ont rien à voir.

8. Le Cadre : Le Show Etourdissant vs Le Cocon Bienveillant

  • Hypnose de spectacle : C’est un « rush étourdissant ». Tout va vite, il y a des lumières, des sons, un public. Le showman est là pour divertir la salle.
  • Hypnothérapie : C’est un « cocon bienveillant ». La séance est individuelle, calme, confortable (environ une heure), et le thérapeute est entièrement centré sur le patient.

9. L’Après-Séance : La Fin du Show vs Le Début du Suivi

  • Hypnose de spectacle : C’est la fin du spectacle. Les spectateurs rentrent chez eux. Il n’y a pas de suivi.
  • Hypnothérapie : La séance se termine par un échange constructif. Le thérapeute propose un suivi attentif et personnalisé, avec la possibilité de le rappeler pour toute question.

10. Le Prix : Un Billet de Spectacle vs Un Investissement sur Soi

  • Hypnose de spectacle : On paie une place (de 20€ à 80€) pour une soirée de divertissement.
  • Hypnothérapie : On paie une séance (de 50€ à 150€) pour améliorer sa vie. C’est un investissement sur soi.

Soin de l’Enfant Intérieur : Une Méthode d’Hypnose Inspirée par HUNTR/X

Comprendre le Soin de l’Enfant Intérieur à Travers une Métaphore Moderne

Le soin de l’enfant intérieur représente un voyage thérapeutique profond où nous apprenons à reconnaître, accueillir et soigner les parties blessées de notre psyché. En hypnose thérapeutique, cette approche prend une dimension particulièrement puissante lorsqu’on utilise des métaphores contemporaines qui résonnent avec notre inconscient.

Le film HUNTR/X, phénomène KPop mettant en scène des chasseuses de démons, offre une métaphore exceptionnelle pour le soin de l’enfant intérieur. Ces héroïnes qui mènent une double vie – stars le jour, guerrières la nuit – incarnent parfaitement les différentes facettes de notre enfant intérieur : un être lumineux contraint de combattre ses démons pour survivre.

Les Trois Facettes de l’Enfant Intérieur à Soigner

Rumi : L’Enfant Blessé par la Honte

Dans le processus de soin de l’enfant intérieur, Rumi représente la partie qui porte le poids de la honte. C’est l’enfant qui se sent « différent », « mauvais » ou « taché » par un traumatisme.

Ses forces dans le soin :

  • Une capacité immense d’amour et de créativité (la « voix dorée »)
  • Le désir profond d’harmonie et d’unification intérieure
  • L’intelligence émotionnelle et l’empathie naturelle

Ses blessures à soigner :

  • La honte toxique qui l’empêche de s’exprimer authentiquement
  • Le perfectionnisme comme tentative désespérée d’effacer ses « défauts »
  • L’isolement créé par ses secrets

Le travail de soin : Intégrer l’ombre plutôt que de la combattre. Comprendre que cette partie « sombre » fait aussi sa force et sa profondeur.

Mira : L’Enfant qui s’est Endurci pour Survivre

Le soin de l’enfant intérieur passe aussi par cette partie protectrice qui s’est rigidifiée face au danger. Mira incarne le « gardien » – cette facette qui a décidé de devenir impénétrable pour ne plus souffrir.

Ses forces dans le soin :

  • Une résilience extraordinaire qui a permis la survie
  • La capacité d’agir et de protéger les parties vulnérables
  • Une loyauté farouche envers soi-même

Ses blessures à soigner :

  • L’armure émotionnelle qui empêche la vulnérabilité authentique
  • L’hypervigilance épuisante qui voit des menaces partout
  • La difficulté à se reposer et à faire confiance

Le travail de soin : Remercier cette partie protectrice tout en lui donnant la permission de déposer les armes. Le danger d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui.

Zoey : L’Innocence Préservée à Réveiller

Cette facette représente le cœur même du soin de l’enfant intérieur : la partie restée pure, sensible et authentique malgré tout.

Ses forces dans le soin :

  • L’intuition profonde et l’empathie naturelle
  • L’authenticité émotionnelle, source de créativité
  • La clé de l’harmonie intérieure – sans elle, aucun soin n’est complet

Ses blessures à soigner :

  • La peur qui paralyse et fait taire sa voix
  • Le sentiment d’être « moins » que les parties plus fortes
  • La vulnérabilité vécue comme une faiblesse

Le travail de soin : Redonner la parole à cette sensibilité. Reconnaître qu’elle n’est pas une faiblesse mais un guide précieux vers l’authenticité.

Les « Démons Intérieurs » dans le Soin de l’Enfant Intérieur

Les « Saja Boys » du film symbolisent nos démons psychologiques – ces voix critiques et ces croyances limitantes qui sabotent notre soin. Ils attaquent chaque partie de manière spécifique :

  • Contre l’enfant honteux (Rumi) : « Tu es mauvais », « Si on savait qui tu es vraiment… »
  • Contre le protecteur épuisé (Mira) : « Tu n’es pas assez fort », « Tu vas échouer »
  • Contre l’innocence vulnérable (Zoey) : « Le monde est dangereux », « Tu es trop faible »

Dans le soin de l’enfant intérieur, le but n’est pas de « combattre » ces démons mais de soigner les parties blessées. Un démon ne peut pas se nourrir de honte si l’enfant s’accepte. Il ne peut pas épuiser le protecteur qui a appris à se reposer. Il ne peut pas terroriser l’innocent qui se sait en sécurité.

L’Harmonie Dorée : L’Aboutissement du Soin

Le soin de l’enfant intérieur culmine dans ce que le film appelle le « Golden Honmoon » – l’harmonie dorée. C’est le moment où l’adulte conscient devient le guide bienveillant de ses parties intérieures.

Les étapes de cette harmonie :

  1. Reconnaissance : Identifier ces trois parties en soi (l’enfant honteux, le protecteur rigide, l’innocence sensible)
  2. Dialogue : En hypnose, créer un espace où ces parties peuvent s’exprimer et être entendues
  3. Intégration :
    • L’enfant honteux accepte son ombre et trouve sa voix authentique
    • Le protecteur transforme sa force combative en puissance calme
    • L’innocence exprime sa sensibilité comme une force intuitive
  4. Unification : Ces trois facettes chantent enfin en harmonie, créant une nouvelle mélodie intérieure

Mise en Pratique : Une Séance d’Hypnose pour le Soin

Dans ma pratique du soin de l’enfant intérieur par l’hypnose, j’utilise cette métaphore en plusieurs phases :

Phase 1 – La Rencontre : En état de transe, le patient rencontre ses trois « héroïnes intérieures » et identifie laquelle domine sa vie actuelle.

Phase 2 – L’Écoute : Chaque partie exprime ses peurs, ses forces et ses besoins. L’adulte conscient devient le « manager bienveillant » de ces facettes.

Phase 3 – La Réharmonisation : On travaille à rééquilibrer les trois énergies, permettant à chacune de s’exprimer sans dominer ou être étouffée.

Phase 4 – L’Ancrage : Le patient apprend à reconnaître dans sa vie quotidienne quelle partie est activée, et à faire appel aux autres pour retrouver l’équilibre.

Conclusion : Pourquoi Cette Approche du Soin Fonctionne

Le soin de l’enfant intérieur à travers la métaphore HUNTR/X fonctionne parce qu’elle :

  • Normalise la complexité intérieure (nous avons tous plusieurs « parties »)
  • Dédramatise les parts d’ombre (même les héroïnes ont des secrets)
  • Valorise chaque facette (elles sont toutes indispensables au groupe)
  • Offre un chemin clair vers l’intégration (l’harmonie dorée comme objectif)

Face à un enfant intérieur enfin unifié et aimé, les démons ne peuvent que reculer, privés de la peur et de la honte dont ils se nourrissaient.

Le combat est terminé. Le concert peut commencer.

Hypnothérapeute à Boulogne-Billancourt : Les 5 problèmes les plus fréquents que je rencontre en cabinet

Le cabinet de Philippe Guibert, hypnothérapeute à Boulogne-Billancourt, avec un fauteuil confortable pour une séance d'hypnose en toute confidentialité.

Introduction

En tant qu’hypnothérapeute installé à Boulogne-Billancourt, je reçois quotidiennement des personnes venant de tout l’ouest parisien : Boulogne, Issy-les-Moulineaux, Sèvres, et même le 16e arrondissement. Chaque histoire est unique, mais des tendances claires se dessinent, étroitement liées au rythme de vie intense de notre secteur. Pression professionnelle, densité urbaine, quête de performance : autant de facteurs qui créent un terreau fertile pour le stress et l’anxiété.

Vous vous demandez peut-être si votre problème peut être traité par l’hypnose ? Voici les 5 motifs de consultation que j’accompagne le plus fréquemment dans mon cabinet.


1. Stress, anxiété et prévention du burn-out

C’est de loin le motif numéro un. La proximité de grands pôles d’affaires (La Défense, Issy-les-Moulineaux) expose de nombreux habitants à une pression constante.

Ce que j’entends en séance

  • « Je n’arrive plus à déconnecter »
  • « Je suis irritable avec mes proches »
  • « J’ai la boule au ventre le dimanche soir »
  • « Je me sens au bord de l’épuisement »

Comment l’hypnose aide

L’hypnose ericksonienne est un outil remarquable pour apprendre à « reprendre sa respiration ». Nous travaillons sur trois axes :

Gestion du stress : Réactiver vos ressources internes de calme et de lâcher-prise

Apaisement de l’anxiété : Calmer le système nerveux et désamorcer les pensées envahissantes

Prévention du burn-out : Redéfinir vos limites et retrouver du sens dans votre quotidien

Hypnothérapeute ou psychologue à Boulogne-Billancourt ? On me pose souvent la question. L’hypnose est une thérapie brève, orientée solution. Elle ne remplace pas un suivi psychologique au long cours, mais elle est remarquablement efficace pour débloquer des situations précises (anxiété, phobies, addictions) en quelques séances seulement.


2. Addictions et compulsions (tabac, sucre, dermatillomanie)

Le stress chronique mène souvent à des comportements « refuges ».

Ce que j’entends en séance

  • « J’ai tout essayé pour arrêter de fumer, mais je rechute systématiquement »
  • « Je suis accro au sucre, surtout en fin de journée »
  • « Je n’arrive pas à arrêter de me ronger les ongles ou de m’arracher la peau »

Comment l’hypnose aide

L’hypnose s’adresse directement à l’inconscient, là où l’addiction s’est installée.

Arrêt du tabac : Une à deux séances suffisent généralement. Nous travaillons sur le dégoût, le détachement émotionnel et la gestion du manque sans substitution.

Addiction au sucre et grignotage : Nous « reprogrammons » votre réponse automatique au stress ou à l’ennui, en dissociant émotion et compulsion alimentaire.


3. Phobies spécifiques (conduite, transports, phobie sociale)

Vivre dans une grande métropole confronte quotidiennement à de nombreuses situations anxiogènes.

Ce que j’entends en séance

  • « Je panique à l’idée de prendre le périphérique ou l’autoroute A13 »
  • « J’ai peur de conduire seul(e), surtout sur voie rapide »
  • « Je ne supporte plus le métro bondé »
  • « J’ai peur de vomir en public (émétophobie) »

Comment l’hypnose aide

L’hypnothérapie est particulièrement efficace pour les phobies. Par des techniques de désensibilisation progressive (visualisation, ancrage), nous « apprenons » au cerveau que la situation redoutée (voiture, autoroute, métro) n’est plus un danger. La liberté de mouvement se retrouve rapidement, souvent en 2 à 4 séances.


4. Manque de confiance en soi (professionnel et personnel)

La culture de la performance peut sérieusement éroder l’estime de soi.

Ce que j’entends en séance

  • « Je perds tous mes moyens en réunion »
  • « J’ai une peur panique de prendre la parole en public »
  • « Je n’ose jamais dire non »
  • « Je me sens illégitime face à mes collègues (syndrome de l’imposteur) »

Comment l’hypnose aide

L’hypnose permet de :

Identifier et désamorcer les croyances limitantes (« Je ne suis pas à la hauteur », « Je vais échouer »)

Ancrer des états ressources : confiance, charisme, calme intérieur, affirmation de soi

Préparer mentalement une présentation, un entretien ou une situation difficile par la visualisation positive


5. Troubles des enfants et adolescents (phobie scolaire, anxiété)

Boulogne-Billancourt est une ville très familiale, où la pression scolaire est réelle.

Ce que j’entends de la part des parents

  • « Mon enfant a une phobie scolaire, il angoisse à l’idée d’aller au collège »
  • « Il a du mal à gérer ses émotions et se laisse submerger »
  • « Il a des troubles du sommeil depuis plusieurs mois »

Comment l’hypnose aide

L’hypnose avec les enfants est douce, ludique et métaphorique.

Phobie scolaire : Nous travaillons sur la peur sous-jacente (peur de l’échec, harcèlement, anxiété de séparation) pour « dégonfler » l’angoisse et redonner à l’enfant les clés de sa sécurité intérieure.

Anxiété et troubles du sommeil : J’utilise des histoires thérapeutiques et des visualisations pour leur apprendre à maîtriser leurs émotions et retrouver le chemin du calme.


Conclusion : Une solution d’hypnothérapie près de chez vous

Si vous vous reconnaissez dans l’un de ces profils, ou si vous vivez une autre difficulté (deuil, troubles du sommeil, préparation mentale), sachez que des solutions concrètes existent.

L’hypnose est une thérapie brève qui offre des résultats tangibles et rapides. En tant qu’hypnothérapeute à Boulogne-Billancourt, je vous propose un accompagnement personnalisé, en cabinet (métro Marcel Sembat ou Jean Jaurès) ou à distance en visio.

N’attendez pas que le stress ou la phobie prenne plus de place dans votre vie. Le premier pas est souvent le plus difficile, mais c’est lui qui ouvre la voie au changement.