Thérapeute, Coach, Mentor, quelles différences ?

Dans les métiers de l’accompagnement, plusieurs catégories se distinguent notamment par la posture adoptée par le professionnel. Cette posture, ou positionnement relationnel, définit le type de rapport instauré avec le client et répond aux attentes propres à chaque démarche.

Les trois positions – basse, centrale et haute – offrent des avantages distincts dans leurs rôles respectifs de thérapeute, coach ou mentor. Comprendre et respecter ces postures permet d’identifier les accompagnants qualifiés des coachs ou mentors autoproclamés. En effet, si la posture ne correspond pas à la fonction, il y a fort à parier que l’accompagnement ne soit pas non plus aligné.

Et il s’agit évidemment d’une approche générale, un professionnel de l’accompagnement peut également utiliser un changement de posture si cela permet de concourir à l’objectif du client.

Thérapie :
Position Basse

En thérapie, le praticien adopte une position basse, créant un espace sécurisant et non-jugeant. Cette posture, centrée sur l’écoute et l’accueil, permet à la personne de se livrer en profondeur. En tant qu’accompagnant, le thérapeute est un soutien qui met en avant l’autonomie de son client, respectant son rythme et lui permettant de trouver ses propres réponses.

Coach :
Position Centrale

Le coach se place en position centrale, une posture qui favorise un partenariat d’égal à égal avec le client. Ici, le coach agit comme un catalyseur, encourageant l’autonomie et la responsabilisation. Cette posture implique une présence active et des questions puissantes pour aider le client à clarifier et atteindre ses objectifs. La dynamique de co-création est essentielle : le coach ne dirige pas, mais collabore avec le client, en lui permettant de révéler ses propres ressources.

Mentor :
Position Haute

Dans le cadre du mentorat, le mentor adopte une posture haute, offrant guidance et conseils basés sur son expérience personnelle. Il est souvent perçu comme une figure de référence dans son domaine, et le mentoré cherche à bénéficier de ses savoirs et de sa vision. Cette position haute se traduit par une posture directive et inspirante, dans laquelle le mentor partage activement ses connaissances pour soutenir l’évolution de la personne accompagnée.

Conclusion : la flexibilité de posture, clé d'un accompagnement de qualité

Si ces postures ressemblent à des étiquettes, il faut parfois savoir les arracher pour accompagner la personne vers son objectif, dès lors que cela permet de s’en approcher.

Les meilleurs accompagnants – qu’ils soient coachs, thérapeutes ou mentors – savent adapter leur posture en fonction des besoins du moment. Un coach peut parfois adopter une posture basse pour offrir plus d’écoute, un thérapeute passer en position centrale pour inciter la personne à trouver des solutions par elle-même, et un mentor alterner entre guidance et collaboration. Cette flexibilité permet d’accompagner l’individu de manière plus efficace, en répondant aux exigences spécifiques de son parcours et en respectant son rythme de développement.

Pour trouver le meilleur accompagnant possible, il faut qu’il  vous corresponde et qu’il soit aligné avec sa pratique. Faites confiance à votre inconscient pour vous faire ressentir quand ce n’est pas le cas.