STIC-R : La Révolution des Tests de Personnalité qui vous étiquettent

Si vous pensiez que le DISC, le MBTI ou encore le Human Design étaient déjà trop complexes ou trop réducteurs, laissez-moi vous présenter STIC-R, un modèle aussi innovant qu’inutile, mais qui vous permettra enfin de mettre des étiquettes sur tout le monde (y compris sur vous-même). STIC-R est l’acronyme de cinq manières universelles de cataloguer autrui, chacune ayant sa propre saveur. La dernière lettre, le « R », est une touche de réalisme qui vient tout bouleverser, mais j’y reviendrai plus tard.

S pour Simpliste

Pourquoi perdre du temps à comprendre quelqu’un quand on peut résumer toute sa personnalité en une catégorie simpliste ? Si quelqu’un est timide, c’est forcément un introverti maladif. Si une personne parle fort, c’est évidemment un extraverti envahissant. Le stéréotypage est une science précise… pour ceux qui ne veulent pas trop réfléchir.

T pour Tronqué

Les tests de personnalité aiment ranger les gens dans des cases, et pourquoi s’en priver ? Vous êtes un « Bleu-Vert », un « INTP », un « Générateur émotionnel » ou encore un « Sagittaire ascendant chaos » ? Super ! Vous venez de réduire des années de complexité humaine à quatre lettres ou une couleur. La typologie : le confort d’une explication prête à l’emploi, même si elle est bancale.

I pour Illusoire

Le langage corporel, les choix de mots, la manière de croiser les bras… Tout a une signification ! Il suffit de tirer des conclusions radicales : « Il a baillé ? Il s’ennuie à mort avec moi. » « Elle a mis une chemise rouge ? Elle veut dominer le monde. » Pourquoi se baser sur des faits quand on peut extrapoler sauvagement ?

C pour Catégorique

« Oh, toi, tu es quelqu’un de têtu. Tu seras toujours comme ça. » « Elle, c’est une rebelle, elle ne changera jamais. » Le principe est simple : une fois une étiquette collée, elle ne se décolle plus. Changer ? Évoluer ? Pff, trop compliqué. Mieux vaut figer les gens dans le temps comme s’ils étaient des Pokémon de niveau 100.

R pour Réversible

Et c’est là que STIC-R prend toute sa subtilité : la dernière lettre est une variable d’ajustement. En fonction du besoin, je peux l’utiliser pour assouplir ou renforcer les autres lettres.

  • Besoin d’avoir raison ? J’ignore le « R ».
  • Envie de ne pas trop figer les gens ? J’active le « R » pour dire que « tout le monde a un peu de tout en soi ».
  • J’hésite entre simplifier ou catégoriser ? J’utilise le « R » comme joker : « Oui, mais après tout, chacun est unique… mais pas trop quand même. »

Conclusion : pourquoi adopter STIC-R ?

STIC-R ne vous apportera aucune vérité absolue, mais il vous permettra d’avoir l’air d’un expert en psychologie de comptoir. Il est suffisamment vague pour tout justifier et suffisamment précis pour avoir des discussions animées sur « qui est quoi ». Bref, c’est le test de personnalité ultime pour briller en société sans rien comprendre à la complexité humaine.

Alors, prêt à analyser tout le monde avec STIC-R ?

La communication non verbale : comment la comprendre et l’améliorer avec l’hypnose.

Comprendre la communication non verbale

La communication ne se limite pas aux mots. Selon plusieurs études, une grande partie de nos échanges repose sur le langage corporel, l’intonation et les expressions faciales. Ce que nous ne disons pas avec des mots, nous l’exprimons par notre posture, nos gestes et même notre respiration.

Les éléments clés de la communication non verbale

  • Les expressions faciales : Elles traduisent nos émotions de manière immédiate et souvent inconsciente.
  • Le langage du corps : La posture, la manière de se tenir et de bouger peuvent refléter confiance en soi ou, au contraire, un malaise.
  • Le regard : Le contact visuel joue un rôle essentiel dans l’interaction humaine.
  • La voix : Le ton, le rythme et le volume de la voix influencent fortement la manière dont un message est perçu.
  • La distance interpersonnelle : La proxémique (gestion des distances entre individus) influence notre ressenti dans une interaction.

Pourquoi est-il important de maîtriser la communication non verbale ?

Une bonne maîtrise du langage corporel peut améliorer nos relations personnelles et professionnelles. Savoir décoder les signaux non verbaux des autres permet d’adapter notre discours et d’éviter les malentendus.

Cependant, il n’est pas toujours facile d’être conscient de son propre langage non verbal. Certaines habitudes, héritées de notre histoire personnelle, peuvent entraver notre communication et altérer la perception que les autres ont de nous.

Comment l’hypnose peut aider à améliorer la communication non verbale

L’hypnose est un outil puissant pour prendre conscience et modifier notre langage non verbal. Grâce à un travail sur l’inconscient, il est possible de corriger certaines attitudes et d’adopter une posture plus en adéquation avec ce que l’on souhaite réellement transmettre.

Les bénéfices de l’hypnose sur la communication non verbale

  1. Prendre conscience de son propre langage corporel : L’hypnose aide à identifier les automatismes inconscients qui influencent notre posture et nos gestes.
  2. Gagner en confiance en soi : Une meilleure estime de soi se reflète naturellement dans le corps et la voix.
  3. Aligner le verbal et le non verbal : L’hypnose permet d’harmoniser le discours intérieur et extérieur, rendant la communication plus authentique.
  4. Développer une meilleure écoute : En étant plus attentif à soi-même, on devient également plus réceptif aux signaux non verbaux des autres.
  5. Gérer le stress et les émotions : Une personne stressée adopte souvent un langage corporel fermé. L’hypnose aide à apaiser le stress, ce qui se traduit par une posture plus ouverte et détendue.

Exercice simple d’auto-hypnose pour améliorer son langage non verbal

  1. Installez-vous confortablement et fermez les yeux.
  2. Prenez quelques respirations profondes et imaginez-vous dans une situation où vous souhaitez être plus à l’aise.
  3. Visualisez-vous en train de parler avec confiance : votre posture est droite, votre regard est assuré et votre voix posée.
  4. Ressentez cette sensation de maîtrise et d’aisance en vous, comme si elle faisait partie de vous.
  5. Ancrez cette sensation en associant une image mentale ou un geste spécifique que vous pourrez reproduire en situation réelle.
  6. Revenez doucement à l’instant présent en gardant ce ressenti en vous.

Conclusion

La communication non verbale est un élément clé des interactions humaines. Mieux la comprendre et l’améliorer permet de gagner en assurance et en impact. L’hypnose offre des outils puissants pour prendre conscience de son langage corporel et le modifier positivement. En travaillant sur l’inconscient, il devient possible d’aligner nos gestes, notre posture et notre voix avec nos intentions profondes, rendant ainsi nos échanges plus authentiques et efficaces.

Paradoxes paradoxaux

Les Paradoxes Psychologiques : Quand la Conscience Se Contredit

Dans le domaine de la psychologie, certaines vérités semblent se heurter à d’autres, créant des paradoxes fascinants. Ces phrases, à première vue contradictoires, révèlent souvent la complexité et la fluidité de l’esprit humain. À travers ces réflexions, nous pouvons mieux comprendre les tensions intérieures, les dilemmes et les ambiguïtés auxquels nous sommes confrontés au quotidien. Explorons quelques paradoxes psychologiques qui bousculent nos certitudes.

1. « Tout le monde est unique, comme tout le monde. »

Cette phrase incarne un paradoxe profond : comment peut-on être unique tout en appartenant à une masse de personnes ? L’idée de l’individualité se heurte ici à la réalité de la socialisation. Psychologiquement, ce paradoxe nous rappelle que, bien que nous cherchions à nous distinguer, nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, influencés par notre environnement, nos pairs et nos sociétés. Nous voulons être différents, mais dans nos différences, nous finissons souvent par ressembler aux autres.

2. « Il faut être intolérant envers l’intolérance. »

L’intolérance est perçue comme un défaut dans nos sociétés, un comportement à éviter. Mais que se passe-t-il lorsqu’on devient intolérant envers ceux qui sont intolérants ? Ce paradoxe met en lumière le dilemme moral auquel nous pouvons être confrontés : est-il acceptable de lutter contre une attitude négative par des moyens similaires ? La réponse n’est pas simple. C’est la lutte contre l’intolérance qui, parfois, peut rendre l’intolérant plus… intolérant. Ce phénomène relève de ce qu’on appelle la « tolérance paradoxale » où l’on doit parfois adopter des positions fermes pour préserver l’harmonie sociale.

3. « L’exception qui confirme la règle… et qui donc la contredit. »

Ce paradoxe est un classique. Il évoque l’idée que chaque exception à une règle devrait, en théorie, la confirmer. Mais en réalité, une exception montre aussi que la règle n’est pas absolue. Psychologiquement, ce paradoxe fait appel à notre perception des normes et de l’ordre. Lorsqu’une exception survient, elle peut soit confirmer l’existence d’une règle, soit nous pousser à remettre cette règle en question. Cela nous invite à réfléchir à notre tendance à voir le monde à travers des schémas rigides, tout en intégrant les nuances qui viennent les bousculer.

4. « Sois spontané ! Mais tout de suite. »

Voici un paradoxe qui résonne particulièrement dans la quête de la « spontanéité » moderne. On nous encourage à agir sans réfléchir, à vivre l’instant présent, mais cette invitation à être spontané est souvent pleine de contraintes. Ce paradoxe dévoile la tension entre notre désir de liberté et les attentes sociales ou personnelles qui viennent l’entraver. Au fond, comment être spontané si cette spontanéité est imposée ou anticipée ? Ce paradoxe reflète une réalité : la pression de l’efficacité et de la performance envahit même nos moments de liberté.

5. « Ne fais confiance à personne… surtout pas à moi. »

Un autre paradoxe psychologique qui touche la confiance. Ce genre de déclaration joue sur l’ambiguïté de ce qu’on attend d’autrui et ce qu’on perçoit de soi-même. En d’autres termes, ce paradoxe reflète la difficulté que nous avons à accorder de la confiance tout en sachant que nous sommes parfois les sources d’incohérences et d’autocritiques. Cela peut aussi indiquer une attitude défensive face à la vulnérabilité, où l’individu préfère se dire qu’il ne faut faire confiance à personne, y compris lui-même, pour se protéger.

6. « Moins tu en fais, moins t’as envie d’en faire. »

Ce paradoxe est typiquement celui des personnes qui, après un long moment de procrastination, finissent par se retrouver dans un cercle vicieux. Moins on agit, plus la motivation diminue. Cela peut conduire à un état de paralysie où l’inaction engendre une perte d’enthousiasme. Psychologiquement, ce phénomène est lié à la manière dont l’action et la motivation s’influencent mutuellement. Lorsque l’on ne fait rien, le simple fait de commencer une tâche devient une montagne insurmontable.

7. « Les extrêmes finissent toujours par se rejoindre. »

Ce paradoxe se retrouve dans de nombreuses situations de la vie, notamment dans les débats idéologiques ou les relations humaines. Parfois, les extrêmes, qu’ils soient politiques, émotionnels ou philosophiques, semblent tellement opposés qu’ils ne peuvent jamais se rencontrer. Pourtant, dans certaines situations, il semble que les opposés se rejoignent, souvent par une forme d’ironie de l’histoire ou un retournement de perspective. Ce phénomène souligne la complexité de l’esprit humain, capable de concevoir des solutions ou des idées qui transcendent les oppositions apparentes.


Les Paradoxes et l’Hypnose : Un Voyage au Cœur de l’Inconscient

L’hypnose, en tant que méthode thérapeutique, repose sur une dynamique particulière entre conscience et inconscient. Beaucoup de ces paradoxes trouvent un écho puissant dans la pratique de l’hypnose, où les contradictions ne sont pas seulement acceptées, mais souvent utilisées pour créer des changements significatifs.

L’inconscient, cet espace mystérieux, semble parfaitement à l’aise avec les paradoxes. Prenons l’exemple du paradoxe suivant : « Moins tu en fais, moins t’as envie d’en faire. » Dans un état hypnotique, une personne peut se retrouver dans une situation où, paradoxalement, ne rien faire peut conduire à un changement profond. Le simple fait de se détendre et de lâcher prise peut parfois activer des processus de guérison ou de transformation bien plus efficaces que des actions conscientes ou imposées. C’est là où l’hypnose défie la logique ordinaire : parfois, il est nécessaire de « faire rien » pour que tout se mette en mouvement.

De même, le paradoxe de « sois spontané ! Mais tout de suite. » est également un principe de l’hypnose. L’individu peut être invité à se laisser aller à une spontanéité totale, mais cette spontanéité est souvent encadrée par des suggestions précises et subtiles. L’illusion de liberté totale, dans un cadre structuré, peut conduire à des changements radicaux.

Les paradoxes sont également utiles dans le contexte de la résolution de conflits intérieurs en hypnose. Une personne peut être confrontée à des émotions contradictoires – un désir profond de changement mais une peur de l’inconnu. L’hypnose permet de naviguer dans ces contradictions, en intégrant les aspects opposés de l’individu pour qu’ils travaillent ensemble au lieu de s’opposer. Par exemple, « Ne fais confiance à personne… surtout pas à moi. » peut être transformé par l’hypnose en un moyen de reconnecter l’individu avec des ressources intérieures de confiance, tout en prenant conscience de ses mécanismes de défense.


Conclusion : Les Paradoxes, Reflets de la Complexité Humaine

Les paradoxes psychologiques, loin de représenter des incohérences à résoudre, sont des invitations à explorer les nuances et les zones grises de notre pensée et de notre existence. L’hypnose, en particulier, utilise ces paradoxes pour libérer l’individu des schémas rigides et l’amener à un état de conscience plus souple, capable de voir au-delà des oppositions apparentes.

Ces contradictions nous rappellent que l’esprit humain est complexe, fluide et en constante évolution. En intégrant ces paradoxes dans notre vie, avec l’aide de l’hypnose, nous pouvons mieux comprendre notre propre nature et entamer des transformations profondes, au-delà des limites que nous nous imposons.

Dermatillomanie et Trichotillomanie : Comment l’Hypnose Peut Aider à S’en Libérer

La dermatillomanie (le grattage compulsif de la peau) et la trichotillomanie (l’arrachage compulsif des cheveux) font partie des troubles du comportement répétitif centré sur le corps (TCRCC). Ces comportements, souvent inconscients, peuvent provoquer des blessures physiques et une détresse psychologique importante.

L’hypnose est une approche efficace pour accompagner les personnes qui en souffrent. Elle agit en trois phases :

1. Arrêter le Comportement Automatique

Dans un premier temps, il est essentiel d’apprendre à stopper le geste compulsif. Souvent, ces comportements sont réalisés de manière inconsciente, dans des moments d’ennui, de stress ou de concentration. L’hypnose permet d’agir sur ce mécanisme en proposant de nouveaux ancrages :

  • Mise en place de signaux d’alerte internes pour prendre conscience du geste au moment où il se déclenche.
  • Substitution du comportement : au lieu de s’arracher les cheveux ou de gratter la peau, la personne apprend à effectuer un autre geste plus neutre.
  • Renforcement de la motivation : en état hypnotique, on ancre l’envie d’avoir une peau et des cheveux sains, renforçant ainsi la volonté d’arrêter.

2. Identifier les Déclencheurs

L’hypnose aide ensuite à repérer les situations ou émotions qui précèdent le comportement compulsif. Ces déclencheurs peuvent être variés :

  • Stress, anxiété, frustration
  • Ennui ou besoin de concentration
  • Recherche d’apaisement ou de contrôle

Grâce à des techniques hypnotiques, la personne apprend à reconnaître ces signaux et à mettre en place des stratégies alternatives. Par exemple, au lieu de gratter sa peau en cas de stress, elle pourra apprendre à se détendre autrement (respiration, visualisation, ancrages positifs).

3. Comprendre et Travailler sur l’Origine Profonde

Enfin, il est souvent nécessaire d’aller plus loin et de comprendre pourquoi ce trouble s’est installé. L’hypnose permet d’accéder à des mémoires enfouies et de travailler sur les émotions associées. L’objectif est de :

  • Trouver l’événement ou la période où le comportement a commencé.
  • Explorer les croyances inconscientes qui maintiennent cette habitude.
  • Transformer l’émotion négative qui y est associée pour libérer la personne du besoin compulsif.

En travaillant sur ces aspects profonds, la personne ne se contente pas de stopper son comportement : elle guérit les causes sous-jacentes et réduit le risque de rechute.

Conclusion

La dermatillomanie et la trichotillomanie sont des troubles difficiles à surmonter seul(e), mais l’hypnose offre une approche efficace en travaillant sur plusieurs niveaux : arrêter le geste, comprendre ses déclencheurs et traiter la cause profonde. Grâce à cet accompagnement, il est possible de retrouver un rapport apaisé à son corps et de se libérer durablement de ces compulsions.

Vous souffrez de ce type de trouble et souhaitez essayer l’hypnothérapie ? N’hésitez pas à me contacter pour en discuter.